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ches de leurs éventails et de petites idoles d ’os ou de
bois.
Leurs pirogues sont faites avec so in , q u e lq u e s-
unes sont grandes; les extrémités se relèvent en une
longue pointe, e t ont u n e plateforme où se tien t le
chef.
Les cases ne sont point réu n ie s en village, mais
dispersées çà et là sous les a rb re s ; cependant, une
grande plateforme pavée, entourée de m u raille s, sert
de lieu de réu n io n ; c’est là où s’exécutent les chants
e t les danses publiques*.
Les n a tu re ls des autres îles de l’Archipel ressemblen
t tous à ceux de Nouka-Hiva. Nous v îm e s , dans
deux pirogues, des n a tu re ls de Tao-Wali (Christine),
ils ne différaient en rien .
Yoici la description que fait des n a tu re ls de cette
d e rn iè re île, F o rste r, compagnon de Cook, dans son
deuxième voyage :
« Ces in su laires é ta ient bien faits, d ’une jolie figure,
d ’un te in t jau n â tre ou tanné, et des p iqûres (tatouage),
rép an d u es su r to u t le corps, les ren d a ien t presque
n o irs.
« En général les h ab itan ts des Marquises so n t la
plus belle race des h ab itan ts de cette mer. Ils pa ra issent
su rp asser toutes les au tre s nations p a r la rég u larité
de leur taille et de leu rs tra its ; c ep en d an t, la
ressemblance de leu r langage à celui que p a rlen t
les n a tu re ls de ï a ï t i e t des îles de la Société, p ro u ve
q u ’ils ont u n e même o rig in e ; le laitien H id i-
Hidi co n v ersa it assez bien avec eu x . Je n ’en ai vu
au cu n d ’aussi gras et aussi fort que les Ariis de
Taïti*. »
ÎLES HAWAÏ (s a n d w ic h ) .
Avant de p a rle r de Taïti e t des îles de la Société, il
est nécessaire de ra tta c h e r aux Polynésiens les h a b
itants des îles Hawaï. Nous n ’avons p o in t visité cet
a rch ip e l, mais les récits et les de scrip tio n s des navig
a teu rs ne la issen t au cu n doute su r f id e n tité des
Hawaïens e t des au tre s in su la ire s de la Polynésie.
Suivant M. Cairnard", « ils o n t le visage ovale, le
front plus ou moins découvert, le nez u n peu épaté,
les yeux p etits e t n o irs, la bouche g ran d e , les lèvres
saillantes, les dents belles, les cheveux n o irs, longs et
lég è rem en t frisés chez les un s, ra s chez les a u tre s.
Quelques figures o n t une ex p re ssio n to u t à fait e u ro
p éen n e. P o u r la p lu p a rt, les femmes sont moins
b ien que les hommes. La p e au est d ’une co u leu r
hruL c la ir, les hommes o n t fo rt peu de b a rb e . Les
chefs so n t gran d s et ch arg és d ’embonpoint ; la taille
de f un d’eux atteignait six pieds tro is pouces (2”30).»
« Les h a b itan ts de S a n dw ic h , dit K ru s en s te rn , ne
r « D’après les descriptions que Cook a données des autres archipels de
celle mer, leurs habitanis ne peuvent soutenir à cet égard la comparaison
avec ceux des îles Marquises, et Forster partage cette opinion. » (Krusenstern,
Voyage autour du Monde, p. 203, chap. ix).
2 Voyage de TUranie.
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