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200 VOYAGE AU POLE SUD,
des mesures e x a c te s , en voici quelques-unes *, l^TS,
1"76, R'YO, 1“'85. Le plus grand nous a o iïe rt 1“'86 c.
Ainsi, en fixant le minimum à 1"73 à 76 (5 pieds
4 ou 5 pouces), et le m ax im um à l ’”89 à 92 (5 pieds
10 ou 11 pouces); la moyenne se ra 1"’81 (5 pieds
'7 pouces). Or, en Fran ce la moyenne p a raît ê tre de
de l '“65 à 68 (3 pieds 1 ou 2 pouces) en v iro n . On r e n co
n tre c ependant assez fréq u em m en t des hommes
de 1"'84 cà 89 (3 pieds 8 ou 10 pouces) et quelquefois
de six pieds ; en suivant la même p ro p o rtio n p o u r les
Patagons, les hommes de six pieds et quelques pouces
d e v ra ien t ê tre chez eu x aussi communs que le sont
chez nous ceux d e 3 pieds 8 ou 1 0 pouces®. Enfin, on
a vu en F ran c e des hommes dépassant six.pieds ; il ne
1 «Leur taille moyenne paraît ótre de -1"732. » (D’Urville, Voy. au
Pôle Sud, t. I®'', p. -146.)
« Je n’ai jamais rencontré leur taille au-dessous de cinq pieds cinq à
six pouces, souvent de huit, neuf et dix, mais jamais au-dessus. » (M. Dubouzet,
Ibid., p. 226.)
« La stature de ces hommes , quoique trôs-élevée , est généralement
moindre que six pieds. » (M. Coupvent, Ibid., p. 271.)
« Ils sont d’une haute stature relativement à nous, et je pense qu’en
fixant leur taille moyenne à cinq pieds six pouces, je ne m’écarterai pas
beaucoup de la vérité. » (M. Marescot, Ibid . , p. 279.)
« Je crois être très-près de la vérité en disant que leur taille moyenne
est de cinq pieds quatre à cinq pouces. » {Journal de M. Demas. )
2 Cette comparaison peut servir à expliquer la présence d’hommes d’une
stature élevée chez les Patagons; cependant, nous ne la donnons point
comme parfaitement exacte, car, en France, la race est très-mélangée et
olTre, par conséquent, une plus grande variation dans la taille et des extrêmes
plus éloignés que chez les Patagons, race pure et primitive. Aussi
chez eux les hommes de six pieds ne sont pas aussi communs qu’en France
ceux de cinq pieds huit et dix pouces, quoique cependant on trouve dans ce
pays beaucoup d’hommes d’une petite taille et beaucoup a*li-dcssous du minimum
des Patagons.
serait donc p oint é to n n an t q u e , chez les Patagons , il
se trouvât des hommes d épassant cette taille. Ajoutons,
c ependant, que ces espèces de géants n e sera
ien t, comme chez n o u s , que des cas exceptionn
e ls , et nous ne croyons point à l ’existence de peuplades
composées d ’hommes semblables.
Ainsi, nous n ’avons point vu d’hommes de six
pieds, mais on voudra bien rem a rq u e r q u ’il n ’y avait
dans cette peuplade q u ’une tre n ta in e d ’hommes,
tandis que les Patagons visités p a r Bougainville,
G a rte re t, Vallis, é ta ien t au n om b re de q u a tre ou
cinq c e n ts , sans compter les femmes et les e n fa n ts ,
nous adoptons donc e n tiè rem en t les mesures prises
p a r ces nav ig a teu rs. On a v u , du r e s t e , q u ’ils ne
tro u v è re n t parmi ces sauvages q u ’u n seul homme
ay an t six pieds deux pouces.
Chez les Patagons que nous avons visités, le type
é ta it uniforme *. Le visage, quoique offrant de légères
différences individuelles, p o rtait chez chaque in d ividu,
tous les c arac tère s de son espèce.
Les pommettes, assez larges et u n peu saillantes,
élargissent le visage, qui est cep en d an t plus long
que large; les mâchoires p ré sen ten t une assez grande
h a u te u r. Le fro n t est b a s , déprimé au-dessus des
tempes ; le nez est long, d ro it et quelquefois bosselé
ou a q u ilin , les n a rin e s larges et dilatées le font
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1 « J’ai été étonné de la ressemblance qui existe entre les individus d’une
« môme tribu. Je n’ai pas rencontré, comme chez nous, ces différents
« types de physionomie qui ont exercé la sagacité de Lavateri » (M. Ro-
quemaurel, Voy. au pôle md , t. F ‘, p. 26.5.)