il
t.
cation (les k r i s s , etc. C’est l’ouvrage des Malais*.
« Leurs soufflets sont en b am b o u s, comme ceux
des Papous.
« La plupart de leu rs petits ouvrages sont faits
avec le papatil, qui ressemble, a u ta n t p o u r la forme
que p o u r le nom, au p a lo u -p a to u de la Nouvelle-
Zélande".
« Ils p ren n en t le poisson avec u n e plan te en ivrante
®.
« Ils sont absolument sans h isto ire et sans c h ro n o logie;
la mémoire des événements ne se conserve
p a rm i eux que p a r trad itio n * .
« La flûte du pays est appelée serdum. Elle est de
bambou, trè s-im p a rfa ite , n ’ayant que peu de trous,
et ressemble beaucoup à u n in strum e n t en usage
parmi les insulaires d’Otaiti Ils o n t aussi u n
tam tam de bois creusé et re co u v e rt de peau de chèvre
®
« Les femmes ont la mauvaise habitude d ’ap la tir le
nez et de com p rim e r la tête de leurs en fan ts n o u veau
nés , tandis que le c rân e est encore c artilagin
e u x ... Le capitaine Cook a rem a rq u é une coutume
semblable dans l’île d ’Ulietea ... »
On voit que toutes ces coutumes se rap p o rte n t p a rfaitement
à celles de la Polynésie. Ce que Marsden
1 Le mot Mal ai s est pris ici pour habitant de la presqu’île de Malacca
ou mahométan. (N).
2 Marsden, ouv. cité, p. 172.
» Ihid. , p. 280.
4 Jhid., p. 293.
“ Ihid., p. 297.
dit de leu r religion et de le u r gouvernement est tout
aussi caractéristique.
« L’ancienne religion des Rejangs, si toutefois ils
en ont jam ais eu u n e , est difficile à re co n n a ître ; à
peine en tro u v e -t-o n des tra c e s ... Ils n ’ad o ren t ni
Dieu ni diable, ni idoles. Ils c ro ien t c ep en d an t à c e rtains
ê tre s su rn a tu re ls, dont ils ont u n e notion confuse,
ayant le pouvoir de faire le b ien et le mal. Ils
n ’ont point de mot dans leu r langue p o u r ex p rim e r
Dieu... Ils paraissent n ’avoir aucune notion d’un é tat
à v en ir. Ils o n t une grande vénération p o u r les tombeaux.
Les vieux a rb re s des banians sont la demeure
ou p lutôt la forme matérielle des esprits des bois*.
« Leurs villages sont toujours situés su r le b ord de
l’eau. Les chefs se n om men t p an d je ran s (ce mot vient
des Javanais). Ils ont sous eux des du p atty (orthographe
anglaise). Leur au to rité n ’est que nominale, c a r
ils n ’ont pas la puissance coërcitive n é ce ssa ire.......
C’est u ne espèce de gouvernement p a tria rc a l et
féodal".
« Les Lampoungs se peignent la face, dans les cérémonies,
en rouge, blan c , ja u n e .......
« Le mahométisme a fait de grands progrès chez
ces d e rn ie rs ; cependant, u n reste d ’a tta ch em en t aux
superstitions originales, les porte à re n d re un h o n n
e u r p a rticu lie r aux tomb e au x de leu rs ancêtres,
q u ’ils o rn en t d ’offran d es... ®.
1 Marsden, ouv. cité, p. 109.
2 Ihid. , p. 108.
= I b id , \ ) . \%ô .