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ces divisions, ils n ’ont pas été guidés p a r les caractè
re s zoologiques, mais bien p lu tô t p a r les différences
des langues et des coutumes.
P o u r n o u s , ces races ne sont que de simples variétés
de peuple à peuple.
Chez ces tro is variétés se tro u v en t, à des degrés
différents, tous les c aractères spécifiques que nous
venons de décrire ; elles ne p ré sen ten t en tre elles
que de légères différences dans les carac tè re s zoolp-
giques.
r Les Polynésiens sont les plus blancs de ces trois
variétés ; c’est aussi le plus beau type. P a rm i eux, on
tro u v e des hommes d’une sta tu re et d ’une corpulence
h e rcu léen n es. Leur visage est souvent beau, et c’est
p a rm i eux que celte forme d ro ite ou allongée du nez,
qui les distingue de la rac e m ongole p ro p rem en t dite,
se ren co n tre le plus souvent.
Ils p a rlen t des langues soeurs ou des dialectes d ’une
même langue.
Leurs coutumes et leu rs m oe u rs sont à peu près les
m êm es; les différences de c lim a te t, p a r conséquent,
de g enre de vie, y ap p o rten t seulement quelques modifications,
comme à la Nouvelle-Zélande.
Presque lous font usage du kava. Ils reconnaissent
la loi du tabou.
2° Les Carolins ou Micronésiens diffèrent p eu des
P o ly n é sien s ;le u r teinte est u n peu plus foncée et un
peu plus jaune. Ils sont d’une taille moins élevée ; ils
sont, en g énéral, moins beaux.
Les coutumes so n t à peu p rès les mêmes ; c epenrai
d an t ils n e connaissent point le tabou, ne font point
usage du kava. Quelques-uns mâchent le bétel.
Leurs langues sont différentes de celles des Polynésiens
; elles sont nombreuses et p a ra issen t différ
e r e n tre elles.
La civilisation est chez eux au même degré que chez
les précédents.
3” Les Malais diffèrent peu des Micronésiens : même
couleur de la p eau, même taille et mêmes p ro p o rtions
; visage souvent u n peu plus large, lèvres u n
peu plus grosses, nez plus fréquemment élargi à la
p ointe.
L’usage du bétel est g én é ra lem en t rép an d u parmi
eux ; ils u sen t au ssid e l’opium dans quelques localités.
Langues soeurs nombreuses, ay an t des analogies
fréquentes.
Le voisinage des Indous, des Chinois, la fréq u e n tation
des Européens, o n t donné au x Malais un degré
de civilisation su p é rieu r à celui des deux au tre s variétés.
Les carac tère s différentiels de ces trois variétés ne
sont pointabsolus, il en est de même, en général, en tre
toutes les races d ’une même espèce. Ainsi, les habitan
ts de f ile de Pâques, des nombreuses îles P om o -
to u , sont plus b ru n s que ceux de ï a ï t i et des au tre s
archipels; de même, au milieu des Carolins, à l’île
Nougouor, nous avons vu les plus,blancs des Polynésiens
; il est même probable que les Harfours de Ma-
nado, situés au milieu des Aîalais, ap p a rtie n n en t à la
variété d ite polynésienne.
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