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ils ne peuvent donc être appréciés que p a r les
savants qui se livrent à ces l'echerches.
Ces caraclères n ’en sont pas moins importants ; ils
viennent corroborer les caraclères extérieurs, dont
ils soul la base et l’aj)pui *.
En première ligne, on a placé les caraclères tirés
des foi-mes du crâne. On reconnaît facilement, en effet,
une tête de Caucasique au contour du fi-ont mo-
dérémeni développé, h letroilesse de la mâchoire supérieure
et (les os de la pommette qui sont petits, dirigés
de haut eu has, et ne fout point saillie.
Une tête de nègre, au contraire, se distingue par
son crâne eti'oil et comprimé sur les côtés par la convexité
(lu front, par la saillie en avant des os de la
pommelle, la lai’gciir des narines, l’aliongement des
mâdioii’es et enlln par les dénis incisives supérieures,
dii'igées obliqueinonl en avant, la mâchoire
inlérieuregraude et forte,et le crâne presque toujours
épais et pesant.
Le crâne des Aiongols est aussi très -distinct, voicî
l’esquisse q u ’en fait Bliimenbadi :
« La tête presque quadraugulaij-e, les pommettes
pioémiiieuies en dehors. Le nez camus, ses os, ceux
de la pouiinello et l’espace intej'-sourcilior su r un
* La série de busies des peuples de l’Océanie, rapportée par M. Du-
iriouaer, remplace de la manière la plus avaniageuse les colleclions de
cranes et de préparations anatomitiues. Un musée fondé sur cette mélbode
serait de la plus liaule importance, et ferait faire un grand pas à la science.
Laperons que cette entreprise, si remarquablement commeacéc par notre
savant compagnon de voyage, ne s ’arrêtera pas là.
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même plan horizonlaL Les arcades sourcilières à
peu près nulles; les narines élroilcs, la fosse maxillaire
légèrement marquée. Le bord alvéolaire s’a r rondit
obscurément en devant; le menlon peu saillant.
»
Ces crânes sont certainement très-reconnaissables,
i! en est de même de ceux des Américains, h moins
qu’ils ne soient défoi'iués arliiicidleuienl, ce (jui a r rive
chez plusieui's tribus. Ceux des Polynésiens le
sont un peu moins, mais il vient ensuite une série
de races et de variél(% h la détermination desquelles
on ne [)eul arriver s;ms la compai'aison minutieuse
avec (les crânes d ’autre s espèces ; pour y parvenir au
premier abord, il faudrait une grande bahilude et un
talent d ’observation que tout le monde n ’a point reçu
en pai'lage.
Ainsi, les caraclères tirés de la forme du crâne sont
insufiisaiils pour caractériser les espèces; quelques
espèces tranchées sei'out faciles à reconnaître, mais
la grande majorité des espèces et des races ne le sei’a
que irès-dinicilemenl. Ou trouve, au reste, dans des
espèces différentes des crânes piTsque semblables.
Disons aussi que dans une même race, dans une même
espèce, imlépeudammenl d ’uuc certaine forme typique,
les formes du crâne varient h l’iiifini comme les
traits du visage.
A l’élude des caraclères du crâne, nous joindrons
celle (les squelettes, qui est encore pîus difficile et
qui cependant présente des différences bien caraclé-
l’isliques.
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