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nuque e t attachés avec la fronde. D’au tre s fo is , la
chevelure est éparse et forme une énorme frisu re,
comme chez les h ah itan ts de la iiouvelle-Guinée.
— Tatouage. — Les jamhes e t la p o itrin e so n t couvertes
de longues lignes d ro ite s; ils tra c en t su r les
mains plusieurs pe tits poissons, longs d ’un pouce
en v iro n . Ils se fro tten t le visage d’une co u leu r o ran gée,
dont ils se se rv en t aussi p o u r te in d re leu rs ponchos.
— F e rm e n ta tio n , dans des t r o u s , du fru it à
pain. Cette p âte est appelée pouro. — ils so n t p h tiro -
phages, ainsi qu’à Ualan. — Métier semhlable à celui
des Ualanais. Les grandes pirogues sont conservées
dans des h an g a rs ; le bas est p e in t en n o ir et le h au t
en ja u n e ou en rouge.
« La comparaison des langues fou rn it une nouvelle
preu v e de la commune origine des deux peuples,
Lougounor e t Ualan. »
Voici ce que le même a u te u r dit des n a tu re ls
d ’Hogoleu : « Ces n a tu re ls différaient un p eu des
Lougounoriens p a r les tra its du visage. Leurs lèvres
n e sont pas aussi épaisses; ils ont le nez plus d ro it e t
les cheveux plus lisses. 11 n ’y avait au cu n e différence
dans le v ê tem en t: c ’était le même m an te au (poncho);
su r la tête , la fronde, a u to u r du chignon ou su r le
fro n t... H p a ra ît que leu r langue n ’est pas tout à fait
la même. »
Namoulouk. « Ils ne diffèrent en rien des Lougoun
o rien s. »
Namonouüo. « Les m êm e s , tout barbouillés de
jau n e ; leu rs chefs se n om men t Chamois. »
iri
Namourek. « Ces in su laires nous p a ru re n t mieux
faits que leu rs voisins o rien tau x . Il n ’y a point de
différence rem a rq u ab le dans les tra its du visage. Leur
tatouage .est plus régulier, plus joli. Les pirogues sont
ex actemen t les mêmes. »
Iles Ifalouk. « Les mêmes que les Carolins. Criards
e t voleurs. »
Iles Ouledi. « Les h ab itan ts de ce groupe, ta n t à
l ’ex té rie u r que p a r le c a r a c tè r e , diffèrent peu des
Lougounoriens. H y a q uelques différences dans les
coutumes : les hommes n ’u sen t presque point de la
poudre jau n e , mais les femmes s’en b a rb ouillent davantage.
Le langage n ’est pas to u t à fait le même. »
Kadou é ta it de cette d e rn iè re île.
Iles Mourileu et Fananou. « Nous trouvâmes les in sulaires
en to u t semblables aux hab itan ts d ’Onoun. »
« Nous n e rem a rq u âm es au cu n e différence e n tre
les h ab itan ts de Faïs et les au tre s. Leurs pirogues,
leu r tatouage, sont ab solument les mêmes. La langue
diffère u n p eu . »
Mogmog. « Quelques physionomies avaient u n cara
c tè re différent de celles d ’Ouleaï, des nez larges et
retro u ssés, des lèvres plus épaisses. Lenr tatouage est
le même.
<{ Nous n ’avons rem a rq u é , d it M. Cairnard *, aucune
différence appréciable en tre les hah itan ts des îles
Poiiloiisouk, Poulouhot, T am a tam , Ollap , Fan ad ik ,
S a tah o u a l, C o u lia p , Coulimaro et Lamourek. La
couleur de leu r peau est assez diflicile à b ien délei —
« Voyage de l’Uranie.
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