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cette faible b a rriè re , qui, loin d ’envahir et de changer
la physionomie de l’espèce , s’assimile et rentre
en elle h chaque instant, et au delà on trouve l’espèce
pure, uniforme, avec tous ses caraclères indélébiles.
Le type est donc inallérable. Dans le chapitré suivant,
nous examinerons celte persistance des types
primitifs sous un autre point de vue.
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Persistance des types primitifs.
Un savant physiologiste émet l ’opinion que la terre
n ’est couverte que d ’espèces croisées, que de mélanges,
au milieu desquels disparaissent les espèces
primitives. « Il n ’est peut-être, dit-il, aucun peuple
sur la terre dans son état de pureté primitive, ou du
moins nous ne pouvons l’affiriner ; pour oser le souten
ir, il faudrait trouver u n peuple, pour ainsi dire,
identique dans tous les hommes qui le composeraient,
et dont les différences individuelles seraient si lé gères
qu’on p o u r ra it les regarder avec certitude
comme de simples variétés individuelles, et non
comme des différences d ’espèces ; or, nous n ’en sommes
pas là * .»
P o u r prouver la vérité de cette assertion, cet auteu
r fouille l’histoire depuis son origine; il groupe
avec talent et érudition toutes les guerres des peuples
entre eux, toutes les migrations, les colonies é trangères,
les invasions des barbares. A l’aspect de l’immense
tableau de ces guerres et de ces invasions sans
nombre, au milieu de celte confusion, de ce dédale
de races et de peuples qui s’enlrecboquent et se mê lent
à travers les s iè c le s , on s’a rrê te é to n n é , sans
oser aller plus loin ; on perd l’espoir de re tro u v e r les
^ Traité de physiologie, par M. Gerdy,