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paraissent pas d ’une aussi belle race que les Nouka-
Hiviens; leu r taille est plus pe tite et moins b ien p ro p
o rtio n n é e ; leu r corps, d 'u n e couleur beaucoup plus
foncée, est trè s -p e u tato u é. Ils p a ra issen t, du reste,
su p é rieu rs en intelligence; leu rs pirogues sont mieux
construites*. »
« Les h ab itan ts des îles Sandwich sont c e rta in e m
en t de la même rac e que ceux de la Nouvelle-Zélande
, des îles de la Société et des Amis, de l’île de
Pâques e t des Alarquises. Les plus beaux visages offren
t toujours des n a rin e s pleines, mais qui ne sont
n i aplaties, n i allongées, ce qui les distingue des E u ro
p é e n s ... On retro u v e , p a rm i les Ariis des îles Sandwich,
la su p é rio rité de formes qu’on observe dans
toutes les au tre s îles. Leurs danses ressem b len t plus à
celles de la Nouvelle-Zélande q u ’à celles de ï a ï t i et de
Tonga. Ils laissent c ro ître le u r b a rb e " . »
On re tro u v e à Hawaï les coutumes et la religion du
reste de la P o ly n é s ie , ainsi que l’affreuse coutume
de l’infanticide. Ils ont de gran d e s pirogues d o u bles,
et des voiles tria n g u la ire s semblables aux voiles
des îles des Amis.
L eu rs a rm e s sont la lance, le casse-téte, et des
couteaux ou scies formés de dents de req u in .
Le tatouage existe aussi chez eux ; ils connaissent
le kava.
En signe de deuil, ils se cassent u n e ou plusieurs
1 Krusenstern, Voyage autour du Monde, p. 260.
- Troisième voyage de Cook.
dents ; coutume qui nous semble empruntée à la race
noire.
TAÏTI.
Cook, F o rs te r, Bougainville, nous o n t laissé de
l ’île de ï a ï t i et de ses h ab itan ts les descriptions les
plus exactes e t, en même tem p s, les plus pittoresques.
Un siècle s ’est écoulé depuis cette époque, et, p en d
a n t ce tem p s, des missionnaires établis p a rm i ces
in su laires se sont efforcés de les am e n e r à la religion
et à la civilisation. Cette île p ré sen te donc à l ’a n ih ro -
pologiste u n in té rê t p a rtic u lie r; c ’est le passage de
Télai sauvage à la c iv ilisa tio n , et l’influence que
celte d e rn iè re a pu ex erce r su r le physique e t le
m o ra l des Taïliens.
« Les Otaïtiens, dit Cook, sont d ’u n e taille et d’une
sta tu re su p é rieu re à celle des Européens. Les hommes
sont g ran d s , fo rts, bien membrés et bien faits. Les
femmes d ’u n ran g distingué sont, en g é n é ra l, a u -
dessus de n o tre laiile m o y en n e ; mais celles d ’une
classe inférieure so n t au-dessous et quelquefois même
so n t petites. L eu r te in t n a tu re l est celte espèce de
te in t b ru n cla ir ou olive, que plusieurs personnes
d ’Europe p ré fè ren t au plus beau mélange de blanc et
de ro u g e; il est tr è s -fo n c é dans les habitants qui
so n t exposés à l ’a ir et au soleil ; mais dans ceux qui
vivent à l’a b ri, il conserve sa nu an ce n a tu re lle . Leur
peau délicate est douce et polie, et iis n ’o n t point su r
les joues les tein tes que nous appelons du nom de
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