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fondie de la langue de Manado, d ém o n tre ra p eu t-ê tre
le co n tra ire .
Le p o rtra it que AIM. Quoy et Gaimard font de ces
in su la ire s , s’accorde avec celui de d ’Urville ; ces
savants ne tire n t, du re ste , aucune conséquence, et ne
font aucun rap p ro ch emen t ; ils se b o rn en t à une
courte description. « Nous n e fûmes pas peu su rp ris,
« d isen t-ils, de voir en ce lieu u n e race d ’hommes
« différente de la race malaise, rema rq u ab le d ’abord
« p a r u ne plus grande b lan ch eu r de la peau et p a r
« la coupe arro n d ie du visage Leurs y eu x sont
« ovales, bien faits, et ne tie n n en t en rien de ceux
« des Chinois... Leurs cheveux sont n o irs, lisses e t
« très-longs. Les hommes n ’o n t p o int de b a rb e ou
« n ’en ont que fort peu. La teinte blanche de leu r
« peau est d ’a u lan t plus claire q u ’ils h ab iten t les
« mo n tag n es Ceux qui se tie n n e n t dans la plaine
« ou su r le b ord de la m e r, o n t u ne couleur plus
« fo n c é e , mais qui ne peut jamais ê tre confondue
« avec celle des Aîalais Les hommes du peuple
« vont presque n u s , une pièce d’étoffe leu r cache
« seulement la p artie moyenne du c o rp s Con-
« Ira irem en t aux Aîalais , ils n ’o n t jamais co n n u F is-
« lamlsme ; ils n ’ont point de culte ex té rieu r ; ils
« d o n n en t seulement u n g ran d soin à leu rs sépiil-
« tu res *. »
Les Harfours de Céram % les Battas de S um a tra ,
1 Zoologie du voyage de VAstrolabe, t. I", p. 56.
J’eus occasion (à Céram) de voir un de ces hommes (Alfourous) qu’on
dépeint comme les habitants primitifs de toutes les grandes îles. Je m’atles
Dayahs de Bornéo, p a raissent en to u t semblables
a u xH a rfo u rsd e Alanado, e tn e sont p eu t-être, comme
ces d e rn ie rs, que des peuplades Polynésiennes, conservées
p u res d ans l’in té rie u r de ces grandes îles.
tendais à voir une espèce de nègre, et je fus fort surpris de le trouver bien
supérieur, par sa taille et ses traits, aux habitants du littoral. » {Journal
de M- Dubouze t .)
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