M ■ A
I; 'd
:îir-i - ' ' 1 ii.i
¡#^14'" >i:i iiTi" ■ ■
^ w. 'y.
(lu nord, ue sont que de simples variélés d’une même
race.
Ils s’éloignent également peu de la race polynésienne.
Dans l’espèce uègre’on rema rque les races :
Eth io p ien n e ,
Hottentote,
Nègre océanienne,
Australienne.
La race éthiopienne comprend les nègres habitant
la plus grande partie de l’Airique. Ayant la peau noire,
les cheveux laineux, tous les caraclères, en un mot,
que nous avons assignés à l’espèce.
LesHoUentots et Boschismans, s’en distinguent par
une peau claire et jaunâtre. Chez celle ra c e , suivant
quelques auteurs, la cavité olécranienne de l’hume -
ru s serait convertie en un trou.
La race mélanienne, ou nègre océanienne, est une
belle race qui se rapproche de la race éthiopienne ;
nous la décrirons avec soin, ainsi que la race nègre
australienne qui diffère de la précédente par des cheveux
rudes et touffus, mais non laineux, et par
une physionomie plus laide et plus repoussante.
Indépendamment de ces races principale s , que séparent
quelques caractères peu saillants, il en existe
d’autres dont les ditîérences sont moins tranchées
encore, et pour les faire connaître, il est nécessaire
de les décrire avec soin, et de les comparer minutieusement
les unes aux autres.
Ce n ’est que lorsque toutes ces variétés humaines
seront bien étudiées, bien déterminées, et que leur
ensemble sera bien connu, qu’on pourra établir de
bonnes classifications du genre humain.
11 faut pour cela que l’histoire zoologique, non-seulement
de cha(}ue peuple, mais encore de chacjue
peuplade qui paraîtra se distinguer des autres par
quelques caraclères, soit faite avec soin, approfondie
dans tous ses détails. H faut, pour ainsi dire, faire des
monographies complètes de chaque race humaine.
C’est alors qu’on connaîtra les liens qui unissent e n tre
elles ces diverses variétés, qu’on pourra grouper
avec certitude toutes ces petites familles humaines ,
et les rassembler dans des divisions plus étendues.
En Zoologie, une espèce étant donnée, on arrive
de suite à lui assigner le rang qu’elle doit occuper
dans la série zoologique, par la comparaison de ses
caractères avec ceux que présentent les antres espèces
du même genre. Il faudrait qu’il en fût ainsi
pour l’homme , et qu’un individu étant donné, on
pût arriver, sur-le-champ, à préciser la race et l’espèce
cà laquelle il appartient. Or, il est impossible
d’a rriver à un semblable résultat, à 1 aide des classifications
proposées jusqu’ici ; mais nous ne doutons
pas q u e , dans u n jour p r o c h a i n , l’Anthropologie
n ’atteigne ce but, grâce aux efforts et aux études de
quelques hommes zélés pour les progrès de celte
science.
L’étude zoologique de l’homme doit donc être spéciale,
et quoique tiran t îe plus grand secours de
l’hisloire et des autres sciences, elle ne doit point,
i