il ;
, i'
M i’}
se dislingiient p a r leu r g ran d e taille, mais non p a r
leui* corpulence ; ils ne sont pas moins disposés |à
l’embonpoint que les chefs océaniens, mais les vivres
y sont moins ab ondants, et la disette s’y fait même
s e n tir souvent. Les fruits coriaces des pan d an u s, d édaignés
a illeu rs, font ici partie essentielle de la n o u rritu
re . Leur usage use et d é tru it les incisives.
Tous ces sauvages sont g u e rrie rs, leurs a rme s sont
la lance, le bâton ou massue, et les frondes. Chamisso
a observé chez eux le salut p a r le fro ttemen t du nez,
mais il n 'av a it lieu q u ’e n tre homme et femme, et en
secret.
On trouve ici u ne coutume b a rb a re , c’est celle qui
oblige chaque m è re à n e pas n o u rrir plus de trois e n fants.
Ceux qui dépassent ce nombre sont e n te rré s vivants.
D’après Kadou, cette coutume doit ê tre a ttribuée
à la stérilité des terres et à la disette des vivres.
L e s lam tam , les trompes en coquille de trito n , les
colliers, les bracelets, e tc., so n t ici les mêmes que
dans le reste de la Polynésie. Chaque homme peut
p ren d re plusieurs femmes.
AL Choris y observa les chansons accompagnées
de claquements de mains précipités. L’échange de
nom est un signe d ’amitié.
A Ualan, nous retro u v o n s encore le même type et
la p lu p a rt des coutumes du groupe p réc éd en t.
Suivant AL Duperrey : « les liommes sont d’u ne
taille moyenne, d’une co u leu r peu foncée, les femmes
gracieuses et bien faites. » AL Lesson vante la beauté
des iemmes qui o n t « les plus beaux yeux du monde,
u ne bouche mag n ifiq u em en tm eu h lée et d e straitsasse z
rég u lie rs* .» Ici, les maisons sont réu n ies en villages,
e t offrent des ru e s pavées e t de grandes murailles,
souvent formées de p ierre s én o rm e s, dont le but sera
it, suivant AL Duperrey, de p o rte r u n obstacle aux
grandes m aré es. Dans les villages se re tro u v e aussi
u ne g ran d e case, lieu de réu n io n .
Leurs pirogues sont d’une co n stru ctio n médiocre,
et dépourvues de voiles; c ep en d an t on trouve dans les
villages de trè s -g ran d e s pirogues, abritées sous des
h an g ars. Les sép u ltu re s sont de petites cases de six
ou huit pieds de h au t, su r q u a tre ou cinq de large,
en to u ré e s de palissades et de treillages. Uneespèce de
iétiche qui se trouve dans un coin de chaque case est le
repi é seu lan td e la divinité ; on lui consacre des feuilles
de kava, dont l’usage, c o n tra irem e n t au reste des Carolins,
est ici trè s -ré p a n d u sous le nom de seka.
Suivant L ü lk e , il existe, p a rm i ce peuple, trois
divisions analogues à celles de p lusieurs îles de l’est.
Ils ne connaissent p o in t la tap a , mais se serv en t de
n a ttes finement faites à l’aide d ’u n petit m é tie r, que
nous re tro u v e ro n s dans la plu p art des au tre s îles Carolines
occidentales ; on re tro u v e l’échange des noms,
u s ilé d a n s quelques îles de la Polynésie, et su rlo u t à
la Nouvelle-Zélande. L’uros Nena changea de nom
avec Lütke.
Ici commence u ne longue série de petites îles, peu
|i|A'i
f
.y#:'
il): II m r
éêk
i;.#.;:
i i :
‘ i i
y
« D’tJrvillc signale une coutume (¡ui ne se trouve <]uc chez certaines
tribus (rAinériciue, c’est celle de se couvrir la lèvre inférieure d’une valve
de coquille.