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Chez certaines espèces, les os pre'sentent des particularités
importantes. C’est ainsi que les deux os du
nez sont soudés en un seul chez les Holtentots. Un
des caractères des Guanches est d ’avoir la fosse o lé -
crâne convertie en un trou. Notons encore les jambes
cambrées et courbées des Américains et surtout des
Nègres. La forme du bassin qui offre, dans les différente
s espèces, des formes différentes, est t r è s - r e marquable.
On parviendra, sans doute, par l’étude comparée
des squelettes à beaucoup d ’autres découvertes de ce
genre.
On a proposé différentes méthodes p our mesurer
le crâne et la face, et pour établir ainsi une comparaison
facile avec d ’autres crânes. Les plus rema rquables
de ces méthodes sont la ligne faciale de Campe
r et la règle verticale de Blumenbach.
La ligne ou angle facial de C amp e r , inventée par
son auteur, ainsi que le remarque M. Gerdy, comme
u n procédé de dessin et comme « le moyen d ’ébaucher
un visage avec aisance et pureté, » a joui d ’une
grande vogue , e t est encore regardée comme un
moyen de déterminer l’intelligence comparative de
l’homme et des animaux. Nous ne l ’envisagerons
pas sous ce point de vue, mais seulement dans son
application aux différences des têtes dans les espèces
humaines.
On a beaucoup trop exalté l’excellence de ce moyen
de comparaison ; sans le rejeter tout à fait, nous
pensons que son application peut être utile dans
plusieurs cas. Voici les objections qu’on a faites à ce
procédé :
Il ne peut s’admettre , quand la largeur de la
face forme le caractère distinctif : il ne convient
q u ’aux figures que caractérise la direction des mâchoires.
La direction de la ligne faciale se trouve souvent
la même chez des nations irès-différentes , dont les
crânes n ’offrent entre eux aucune analogie, tandis
qu’elle éprouve de trè s -g ran d e s variations dans des
crânes, qui sont au reste parfaitement semblables et
appartiennent au même peuple. Blumenbach cite à
ce sujet la tête d’u n nègre et celle d ’un Polona is,
chez lesquelles la ligne faciale était à peu près la
même , et deux têtes de nègres dont la ligue faciale
était absolument dis semblable , tandis qu’en les
voyant de face, leu r crâne étroit et comprimé e t
leu r front bossué prouvaient évidemment q u ’elles
avaient une même origine.
La ligne verticale de Blumenbach, pour la comparaison
des crânes, nous paraît plus avantageuse ; elle
n ’est point cependant exempte d ’objections , elle
consiste « à regarder pa r d e r r i è r e , en fixant les yeux
su r le ve rtex, une suite de crânes dont les os de la
pommette soient disposés su r une même ligne horizontale,
avec les mâchoires inférieures. » .On aperçoit
alors les grandes différences des divers c rân e s , l ’oeil
embrasse la forme du c râne, la saillie des os des
pomme lle s , des incisives supé rieure s , de la mâ choire
inférieure, enfin tous les caractères à la
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