|iK
nialaya, de Sunialra, de îa Nouvelle-irlaiide, des Eskimaiix.
Plusieurs de ces chiens ont deux espèces de poils,
de luème que le ren a rd et le chacal ; de même que ces
derniers, ils n ’ont point la facullë d’aboyer. On peut
croire qu'iîs se rapprochent beaucoup des types sauvages
; cependant ils ne se ressemblent pas entre eux,
e t , considérés comme animaux sauvages, ils sont
assez éloignés pour iormer des espèces.
Le chien de la Nouvelle Hollande, habitant un climat
chaud, a le pelage i rè s -io u rn i, formé de deux
poils. Le chien des Eskimaux a les poils soyeux, peu
fournis, très-fins et ondulés*.
Le chien est peul-êii'C aussi l’animal dont la domestication
était la plus facile. Les chiens redevenus
sauvages , en Amérique , retournent iacilement h la
doiueslicité, même après plusieurs générations. Le
fait suivant, qui se trouve rapporté dans le récit du
naufrage du vaisseau le Wager, de l’escadre de l’ami-
ra! Ânson, le prouve suffisamment. — «Nous rencon-
Iràmes diverses troupes de chiens sauvages, mais il
ne nous fut jamais possible de les approcher d ’assez
près pour en tu e r un seul. Un jour, en rôdant çà et là,
nous aperçûmes une ventrée de jeunes chiens qui,
dès qu’ils nous virent , allèrent se cacher dans des
trous, comme font les lapins; nous les poursuivîmes,
e t , à force de fouiller dans le sable, nous les t ro u vâmes.
Celte découverte nous détermina à nous r é u -
^ Lcbson, Mammalogic.
ANTHExOLOLOGlE. si
liir tous pour aller fureter dans tous les terriers que
nous avions remarqués aux environs. Nous vînmes à
bout de faire capture de treize jeunes chiens que nous
emportâmes dans notre cabane, à dessein de les apprivoiser,
s’il était possible... Avec le temps, iis devinrent
aussi dociles que des épagneuls anglais, et
nous rendirent de très-grands services. Chacun de
nous avait sa petite meute. Ces chiens chassaient à
merveille; ils nous tuaient souvent des armadilles
(ta to u s ), et même, une fois, ils nous forcèrent un
cerf*. »
Cet exemple montre combien a dû être facile la
domestication du chien.
Quand bien même leurs ancêtres eussent été autrefois
réduits en domesticité, on ne peut douter que
ces chiens ne fussent complètement sauvages. La circonstance
de l’habitation des terriers, fait caractéristique
qui rapproche leurs moeurs de celles des renards,
le prouve clairement.
Nous avons cité les accouplements du chien avec
le loup, ce qui explique la facilité d’accouplement des
diverses espèces de chiens entre elles. Parmi ces différentes
ra c e s , l’homme a perpétué celles q u i, par
leur force et le développement de leur o d o ra t, lui
étaient le plus utiles ". »
* Voyage à la mer du S ud , fait par quelques officiers commandant le
vaisseau le Wager, pour servir de suite au voyage de Georges An-
son, page I IS .
2 « o n est depuis des siècles à mêler et à croiser ces espèces pour former
des races de chiens propres au service qu’on en désirait ; on voit dan
Aristole que ces mélanges ont été faits avant son temps. « (P a lla s,
mém. cité.)
Í
i M