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E S P E C E MONGOLE.
RACE POLYNESIENNE.
Syn. Variélé asiatique australe.
Race malaise.
— brune foncée.
— bindoue-caucasique.
BulTon.
Blumenbacb, Duméril, etc
Virey.
Lesson.
Espèce malaise ou océanique. Desmoulins.
— neptunienne. Bory de Saint-Vincent.
La race polynésienne est b ien tran ch é e et bien
d istincte; elle habite tout la Malaisie et la plus grande
p a rtie de la Polynésie, y compris les nombreuses îles
séparées p a r d ’Ürville sous le nom de Micronésie.
Les caractères généraux de cette race p eu v en t ê tre
ainsi formulés :
Peau de couleur basanée, d ’im jau n e lavé de bistre,
plus ou moins foncé, trè s -c la ir chez quelques-uns e t
presque b ru n chez d ’a u tre s* . Cheveux n o irs, gros,
lisses et quelquefois frisés. Yeux noirs, plus fendus
q u ’ouverts, nullement obliques. Nez long, droit, quelquefois
aq uilin ou bosselé, n a rin e s larges, ouvertes,
* Nous répéterons ici que le s dénominations de cu iv r é , d’o ran g é , de
jaune c itr o n , e tc ., nous paraissent vicieuses et donnent une idée fausse
d’une couleur qui est la même cjue celle d’un Arabe, ou d’un habitant du
m id i, bruni par le soleil. Il s ’y joint seulement cbez les variétés malaise
e t caroiiuienne, une légère teinte plus chaude c i un peu plus intense.
le faisant p a ra ître quelquefois u n peu épaté, su rto u t
chez les femmes et les en fan ts ; chez eux aussi, les lèvres,
qui, en général, sont u n peu grosses et arquées,
sont légèrement p roéminentes. Dents belles, incisives
larges. Pommettes u n peu larges, nullem en t saillantes
, élargissant le v isa g e , qui est c ependant plus
long que large.
Yoici les c aractères du c rân e chez cette espèce,
d’ap rè s Blumenbach :
« Sommet de la tête lég è rem en t ré tré c i. F ro n t un
peu bombé. Os de la p ommette n u llement saillants.
Mâchoire su p é rieu re un peu p o rtée en avant. Bosses
pariétales très-p ro n o n c ée s. »
Chez tous les individus de l’espèce polynésienne,
ces c arac tère s sont constants.
Le p o rtra it que nous venons de tra c e r de ce type
ne diffère en rien de celui q u ’en ont donné les différen
ts navigateurs.
F o rs te r dépeint ainsi les h ab itan ts de Taïti ;
« L eu r peau est moins basanée que celle d ’u n F s -
pagnol et elle n ’est pas aussi ja u n e que celle d ’u n
Américain ; elle est d’u n e nu an ce plus légère que le
teint le plus blanc d’u n h a b itan t des Indes orientales ;
en u n mot, c’est u n b lan c mêlé d’u n jau n e b ru n â tre .
Leurs cheveux sont communément n o irs, fo rts ; ils
flottent n a tu re llem en t en boucles c h a rm a n te s , et
l’huile parfumée de cocos q u ’on y rép an d les re n d
trè s -lu is a n ts . F n général, ils o n t les tra its du visage
réguliers, doux et agréables ; le nez est un peu large
en dessous. La physionomie des femmes est ouverte
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