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 et se peignent la figure  en blanc. Ces mffines n a tu re ls,  
 vus  de  loin  p a r  d ’Urville,  lui  p a ru re n t  e n tiè rem en t  
 nu s. 
 Les habitants de  l ’île Byron, d ’après  Paulding,  sont  
 d ’une  h au te   taille  (le  capitaine  Percival  du Dolphin  
 parie  d’un  vieux  chef d ’une  taille  athlétique);  leurs  
 cheveux sont longs e t le u r tein t très-fonc é, leu r b a rb e   
 est  peu  fournie.  Le  tatouage  n ’était  l’apanage  que  
 d ’im petit  nomb re   d’hommes. Les hommes  sont  nus,  
 et  les  femmes  p o rten t  u ne  petite  n a tte   a u to u r  des  
 re in s.  Leurs  pirogues  faites  avec  soin  ,  so n t  fort  
 étroites,  relevées  en  pointe  à  chaque  ex trém ité ,  et  
 garnies  d ’un  b a lan c ie r  à  p la te -fo rm e   et  d ’une  voile  
 en n a tte . 
 S u r  l’une  des  îles  Woodle,  d ’Urville  rem a rq u a   
 u n e   case  longue  de  80  pieds  au  moins,  et  couverte  
 d ’un  toit immense  *.  Les n a tu re ls é ta ien t nus,  épilés,  
 et  légèrement tatoués  su r  le  dos et su r les  cuisses. 
 Après le petit groupe Gilbert, se p ré s en te n t u ne foule  
 de  petites  îles  réu n ie s  su r  les  cartes  sous  le  nom  
 d ’îles Marshall.  La p lu p a rt  o n t  été visitées  avec  soin  
 p a r  p lusieurs n avigateurs éclairés. 
 Les hab itan ts p ré sen ten t  e n tre   eux  le  même  type,  
 c ’est-à-d ire  celui q u ’on a assigné aux Carolins p ro p re ment  
 d its,o u  Alicronésiens. Les coutumes,  la manière  
 de  vivre,  le  langage  n ’offrent  que  de  légères  différences. 
 Aux  îles  Alulgraves,  les  indigènes  o n t  les  traits 
 «  Ces  cases  se  retrouvent  sur plusieurs  points de  la  Polynésie. 
 agréables et effilés,  le u r to u rn u re  est plus svelte,  leu rs   
 formes plus souples et moins osseuses,  leu rs  cheveux  
 sont ra tta ch é s  au  sommet de  la  tête. On y re tro u v e   le  
 tamtain de la P o ly n é sie ,  le soin des tombeaux ; les cocotiers  
 plantés  à  la  tête  de  chaque  tombe,  sont  e n tourés  
 de feuilles sèches,  ce  qui  in d iq u e  que les fruits  
 en  sont  in te rd its  au   peuple,  coutume  analogue  au  
 tabou  polynésien.  On  n ’observe chez eux  au cu n e  espèce  
 de  culte,  ils sont  su p e rstitieu x , c ro ien t à  des esp 
 rits   malfaisants  qui ^peuvent  les  faire  m o u rir.  Les  
 jo n g leu rs  ou sorciers jo u is sen t  p a rm i eux  d ’un g ran d   
 créd it.  La  polygamie  est  permise.  Il existe p lusieurs  
 ran g s dans le u r société;iles  chefs des d eux îlots re co n n 
 a issent  u n   chef,  dont  la plus  grande p ré ro g a tiv e   est  
 de recevoir des trib u ts de vivres. 
 On voit  que  toutes  ces  coutumes  sont analogues  à  
 celles de la Polynésie. Nous allons les v o ir encore plus  
 m arq u é es dans  les  îles  du  groupe  Otdia,  visitées p a r  
 Kotzebue  et Chamisso. 
 D’ap rè s ces  n a v ig a te u rs,  « ces  n a tu re ls  ne  sont  re marquables  
 n i  p o u r la s ta tu r e ,  n i  p o u r  la force  co rporelle  
 ;  mais  ils  sont  b ien  faits e t  agiles.  Ils  ont  le  
 te in t plus foncé que les Hawaïens. Leurs  cheveux sont  
 noirs  e t  longs,  noués  d e rriè re  la  tête ;  le u r b a rb e  est  
 longue sans ê tre   touffue.  Ils se  p e rc en t  et  s’agrandissent  
 le lobe de  l’oreille, q u ’ils o rn en t d’u n   ro u le au  de  
 p an d an u s  ou  d ’écaille  de  to rtu e . 
 On retro u v e   chez eux  ce  tatouage élégant de  la  P o lynésie; 
   comme  chez  ces  d e rn ie rs ,  les  femmes  le  
 p o rten t  seulement aux b ras et  aux  épaules.  Les  chefs 
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