Itï
i t
É'T;,, T
T A» iir-
,:! "¡:A
leurs me'dailles, faites quelques siècles avant Jésus -
Christ.
Il est facile de s’en convaincre, ces monuments de
Fart étant fort abondants dans les collections.
La plupart des auteurs citent comme exemple de
la persistance du type, la nation juive, que Fhistoire
suit de siècle en siècle , e rran te , divisée, et cependant
conservant, sous tous les climats et au milieu de
toutes les races, sa physionomie nationale.
De nos jo u r s , ces variétés nationales sont aussi
tranchée s , aussi distinctes, reconnues de tous; elles
présentent les mêmes caraclères q u ’autrefois, et il est
permis d e ’croire qu’elles soul les mêmes , à quelques
mélanges près, q u ’à l’aide de Fhistoire et de l’observation
on peut parvenir à signaler.
M. Gerdy lui-même , qui regarde la terre comme
couverte d ’espèces croisées, finit par a rriv e r cependant
aux mêmes conclusions : « L’agglomération
d ’bomines blonds, d it-il, et à peu près exclusivement
blonds dans le nord de l’Europe, ju sq u ’au leinps
où les Grecs et les Romains commencèrent à les connaître,
leurs anciennes agglomérations en peuples
blonds dans beaucoup de points de l’Asie, me portent
à penser que la variété blonde représente une espèce
primitive. »
Or, cette agglomération d ’hommes blonds existe
encore, et dans les mêmes lieux ; elle conserve tous
ses caraclères, que les mélanges, les émigrations ou
les guerres ne lui ont point fait perdre.
Cette race est donc primitive.
ni
Nous citons le même auteur.
« La réapparition fréquente des cheveux roux et
« des taches de rous seur dans certaines familles, ces
« mêmes caractères observés à diverses époques en
« Asie, su r toute une peuplade, et encore en 1778 par
« Graelin sur les Wotjackes, me portent à croire qu’il
« aura it bien pu exister autrefois une espèce p r im i -
« live aux cheveux roux. »
Le même auteur ajoute : « P a r les raisons même
« que je viens d’exposer à l’occasion des blonds et
« des ro u x , les blancs aux cheveux noirs nie p a ra is -
« sent repré sente r deux espèces p r imiliv e s , une de
« taille ordinaire, et une de taille gigantesque, à la -
« quelle appartiennent les Patagons. » Celte dernière
espèce n ’est nullement une espèce blanche, comme
nous le démontrerons pîus loin.
De là à reconnaître comme primilives les espèces
de nos jours il n ’y a qu’un pas.
De quelque manière qu’on envisage ce sujet, on
a rrive à la certitude de l’existence des types primitifs.
Le nord de l’Europe et de l’Asie était autrefois
peuplé par une race d’hommes à cheveux blonds, à
teint très-blanc, aux yeux lilens. Ce sont les Scythes
de Faiiliqnité, qui forment l’espèce indo-germanique
de MAL Klaprotli et Desmonlins. De nos jo u r s , ces
vastes contrées sont encore habitées par des hommes
présentant les mêmes caraclères, et si çà et là on ren contre
des hommes à cheveux bruns, roux ou châtains,
la masse n ’en présente pas moins tous les caraclères
de la race scythique.
't':...
»».A, -a
A,
Jf