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chez rhornme à cheveux noirs, mais il se fonce dans
sa propre couleur, si je puis m ’exprime r ainsi, ce qui
fait que cette action du soleil est moins apparente chez
les hlonds.
Ce brunissement de la peau pa r l’action des rayons
solaires est limité ; sans cela, on conçoit qu’un blanc
deviendrait h la longue facilement noir. La peau, exposée
pendant quelque temps aux rayons solaires, se
fonce en couleur, prend des tons bistrés ; mais arrivée
l à , l’influence semble s’arrêter. 11 n ’y a point, comme
le répète Desmoulins, noircissement.
La continuation prolongée de cette influence imp
r im e , pour ainsi dire, plus profondément sur la
peau sa teinte chaude et basanée. Pour la faire disparaître,
il faut un séjour d ’autant plus long à l’omb
re ou dans un climat froid, qu’on est resté plus
longtemps exposé aux rayons du soleil ou dans un
climat chaud. Là se borne toute l’iniluence de la
lumière et des rayons solaires.
En nous résumant nous dirons , con tra iremen t à
AIM. Dumoulin et Cerdy :
1“ Sur les races de l’espèce c au c a s iq u e , l ’action
des rayons solaires produit des effets analogues ;
2 “ Cette action agit de la même manière su r les
races de l’espèce mongole.
Indépendamment des exemples que nous avons cités
chez la race polynésienne, nous avons vu, dans l’Archipel
Indien, les Chinois bateliers, pêcheurs, être b e au coup
plus h ru n s que les Chinois marchands , restant
constamment dans une boutique humide et sombre.
On sait que les espèces caucasique et mongole contiennent
des races à peau noire ; celte influence a-t-elle
également lieu su r ces dernières, et se fait-elle sentir
aussi sur les races de l’espèce nègre? Gela est t r è s -
probable; mais on sent combien l’appréciation en est
difficile et épineuse. Nous ne pouvons rien préciser
de positif à ce sujet : nous avons hien observé que la
peau de certains nègres océaniens était d ’un noir plus
foncé, plus b leu â tre , surtout à la face ex te rn e des
m em b r e s , tandis que celle des femmes et des enfants
était au contraire d ’un noir plus roux. Mais,
nous le répé tons , nous ne saurions , avec certitude,
a ttrib u e r ces nuances de coloration à l’influence des
rayons solaires.
Indépendamment de riniluenc e du soleil sur la
couleur de la p e au , on a dû nécessairement y ra tta cher
les variétés qu’on observe dans la couleur, la
n a tu re et la ra re té des cheveux et de la barbe chez
les différents peuples. Ainsi, pour la couleur, AL Desmoulins
prétend que la peau et les cheveux des Celtes,
Ihériens, Pélasges, noircissent au soleil. Nous ferons
seulement observer que , les cheveux de ces peuples
étant nature llement noirs, il nous semble fort difficile
de savoir s’ils noircissent encore davantage : aucune
observation plausible n ’a , du reste , démontré
la réalité de ce fait. Nous avons v u , plus h a u t , que
les cheveux des blonds n ’éprouvaient aucune altération.
Voici ce que nous avons observé chez les peuples
de rOcéanie : quelques individus avaient les cheveux