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244, \OYAGE AU l’OLE SUD.
Enfin, la couleur même, dans ces trois variétés,
offre une foule de nuances, suivant les individus.
Nous ne nous étendrons pas plus longuement sur
les caractères des races et des variétés polynésiennes.
Ces caractères ressortii ont mieux dans l’aperçu que
nous allons donner des différents peuples que nous
avons visités dans fOcéanie. Nous ne parlerons pas
avec détail des moeurs, des usages et coutumes; nous
renvoyons, pour cela, à l’Historique du Voyage et à
une foule d’ouvrages qui ont traité longuement de
ces matières. Ces détails n’étant poumons, ainsi que
nous l’avons déjà dit, que des caractères secondaires,
nous nous bornerons à citer les plus saillants, d’une
manière sommaire, à f appui des caractères zoologiques,
les plus importants, selon nous, les plus sûrs
et les moins sujets à erreur pour déterminer les diverses
espèces du genre humain.
Aux peuples que nous avons visités, nous rattacherons
tons ceux qui ont été vus par Forster, Labillardière,
Pérou, d’Urville, Quoy et Cairnard, Lesson,
en un mot, tous les peuples qui forment la race polynésienne,
de manière à montrer f ensemble complet
de chaque race ou variété, et à en bien préciser les
limites. Ce qui nous a déterminé à adopter cette méthode,
c’est que souvent un peuple appartenant à la
race polynésienne et même à fespèce nègre, a été rattaché
à la variété malaise, etviceversâ, par plusieurs
auteurs qui n ’avaient point vu, et qui avaient élé induits
en erreur par des descriptions insuffisantes ou
des dessins imparfaits. Nous en avons déjà cité des
ANTIIUOPOLOGIK.
exemples. On a vu quelle coniusion pouvaient jeter
dans la science de semblables erreurs; c’est afin de les
éviter que nous citerons ici lous les peuples dont se
compose chaque race ou c h a q u e variété en particulier.
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