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T aïti; mais le u r prononciation, comme celle des Zé-
landais, est plus g u ttu ra le *. »
lie Waliou. « Omaï et nos d eux Nouveaux-Zélan-
dais en ten d a ien t très-bien la langue de Watiou. Leurs
m oe u rs sont les mêmes qiTà T aïti. Les h ommes é ta ient
d ’une sta tu re moyenne et ressemblaient beaucoup
au x h ab itan ts de Alangia. Ils n o u en t leu rs cheveux
au sommet de la tête et p o rten t la b a rb e longue. Les
chefs sont gros e t chargés d ’embonpoint. Les femmes
ex é cu ten t des danses, p en d an t lesquelles elles r e m
u en t les doigts avec u ne ex trêm e légèreté, e t frap p
en t les mains l’une co n tre l’a u tre " . »
lie çVUarvey. « Ils ne ressemb len t aux insulaires
de Watiou ni p a r la figure, ni p a r le caractère. Lenr
te in t est plus foncé. Ils ne sont pas tatoués. 11 nous
fut d ém o n tré , malgré cette différence, q u ’ils descend
en t de la même race que les a u tre s insulaires de cet
océan, len r idiome ap p ro ch an t davantage de la la n gue
d ’Otaïti que celui de Watiou ou de Mangia®. »
Ile d ’Aloui. « Nous fûmes ag ré ab lemen t su rp ris
d’en ten d re les n a tu re ls p a rle r la langue d ’Otaïti. Ils
avaient la peau b ru n e et, quoique d’u n e taille o rd in
a ire , ils éta ien t trè s -ro b u s te s . L eu r tein t offrait peu
de n u an ce s. La chevelure de la p lu p a rt é ta it co u rte ,
d’au tre s l’avaient flottante . En g én é ra l, ils p o rta ien t
leu r b a rb e . îls avaient des m an teau x de plumes et
1 Troisième voyage de Cook.
2 Ibid. Nons avons élé témoin d’une danse semblable aux îles Marquises.
' Ibid.
des casques aussi re co u v e rts de plumes. On re tro u v e
chez eux le tatouage, le tabou et la coutume des sacrifices
humains*. »
Ile Toubouai. « En cau san t avec les insulaires qni
s’ap p ro ch aien t de nous , nous reco n n ûmes que les
h ab itan ts de Toubouai p a rle n t la langue d ’Otaïii.
D’où je conclus, sans c ra in d re de me trom p e r, qu’ils
v ien n en t de la même na tio n . Ceux que nous ap e rçûmes
dans les pirogues étaient forts et ro b u ste s;
le u r peau avait la co u leu r du cu iv re ; leu r chevelure
é ta it n o ire et lisse. Q u e lq u es-u n s la p o rtaien t nouée
en touffes au sommet de la tête, e t d’a n tre s la laissaient
flotter su r les épaules. Leurs visages nous paru
r e n t ronds et pleins, mais u n peu aplatis, et le u r
physionomie an n o n ç a it u n e sorte de férocité n a tu relle.
Ils font des sacrifices h um a in s. Ce qui afflige
d av an tag e , c’est que cette coutume est vraisemblab
lem en t rép an d u e su r la vaste étendue des te rre s de
la m e r Pacifique". »
On voit, p a r ces descriptions, que ces in su la ire s
re s sem b lan t à c eu x de Taïti p a r les tra its, le langage
et quelques co u tum e s, se rap p ro c h en t aussi de
ceux de l’archipel Pomotou, p a r leu r te in t plus b ru n ,
l’habitude de p o rte r la b a rb e et les cheveux longs.
On p eu t d ire q u ’ils sont in te rméd iaires à ces deux a rchipels.
Mais ces différences sont, en général, d’une
médiocre importance.
Fi Iil
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1 Troisième voyage de Cook.
2 I bi d .