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 C’est  sans  doute aux tempéraments qu’il faut ra p porter  
 la  faculté  q u ’ont  certaines  races  de  prendre  
 un  embonpoint  exagéré;  cette  obésité  ne  s ’observe  
 point chez  toutes les  espèces *. 
 La na ture de quelques  sécrétions diffère  aussi chez  
 les espèces ; on connaîtgénéralementrâcrelé e tl ’odeur  
 forte de  la sueur des nègres, odeur qui se transme t en  
 partie  aux  mulâtres.  On  a  attribué  une  semblable  
 odeur aux Polynésiens. Mais chez  eux,  elle n ’est due,  
 suivant nous,  q u ’à  l’huile  rance  de  coco  dont  ils  se  
 frottent.  La  sueur  des  races  à  cheveux  roux  aurait  
 aussi  une  odeur  très-forte 
 Enfin nous considérerons encore l’époque  de la puberté  
 qui varie selon les espèces. Les  filles Samoyèdes  
 sont nubiles à onze  ans, les Laponnes à  douze ans, de  
 même que plusieurs  races  situées  dans les climats les  
 plus  chauds.  M.  Yirey %  tout  en  cherchant à expliquer  
 ces  effets  pa r  le  c lima t,  le  genre  de xie,  une  
 nourriture  échauffante, etc., a rrive  cependant à celte  
 conclusion  :  «  il  y  a  donc  une   n a ture   propre  pour  
 chaque race  humaine  et  indépendante des influences  
 du  climat.  » 
 Tels  sont  à  peu près les caractères q u ’on peut tire r 
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 t  Voyez plus haut su r  la n o u r r i tu r e   et  le  genre  de  vie. 
 *  Voir,  pour  toutes  ces différences  des  tissus,  des humeurs,  suivant  les  
 races,  le  Cours  de  physiologie  comparée,  de  M.  de  Blainville.  1833.  
 Dans  cet  excellent  ouvrage,  ces  différences  sont  cependant,  en  grande  
 partie,  regardées  comme  inexplicables.  En  considérant  les  races  comme  
 des  espèces  tranchées,  l’explicalion  en  serait  facile ;  toutes  ces différences  
 seraient  alors  spécifiques. 
 *  Ouvr.  cit. 
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 de l’extérieur.  Un  seul  de  ces  divers caractères, pris  
 isolément,  ne  suffirait  point  pour  la  détermination  
 des  races  humaines.  Nous avons montré   que  la  plup 
 a rt des auteurs  qui ont basé  leurs  classifications sur  
 la  couleur  de la peau  sont tombés dans de graves e rr 
 e u r s ;   il  en  serait  de  même  pour  l’étude  isolée  d e s '  
 autres  caractères ;  mais  par  leur  réunion,  p a r  leur  
 corrélation mutuelle,  on  a rrive ra   quelque jour,  lorsqu’ils  
 seront parfaitement  connus  et  appréciés,  à  caractériser  
 sur  le  champ  les  espèces  et  les  races du  
 globe  avec autant de facilité  qu’on distingue en zoologie  
 les  espèces de mammifères. 
 Après  les  caractères  extérieurs, nous  placerons les  
 caraclères intérieurs ou  anatomiques. 
 Quoique ces caractères  offrent  une  grande  certitude  
 et différencient  complètement  les  espèces,  cependant  
 nous ne les  plaçons qu’au second rang. 
 D’abord,  ils  rentrent,  en  quelque  sorte,  dans  les  
 premiers ;  car  les formes  du crâne et  du squelette se  
 traduisent  au  dehors,  et  il  est  facile  d’apprécier  sur  
 l’homme vivant,  le plus ou moins de  flexion  de la  colonne  
 v ertébrale, l’ampleur et la  direction  du bassin,  
 la longueur  et la courbure  des os longs. 
 Ensuite  l’observateur  a  bien  ra remen t  occasion  
 d ’examiner  ces  caractères anatomiques,  et  l’on  sait  
 combien sont incomplètes les  collections anthropologiques. 
 Leur usage  n ’est  point général,  et même avant  de  
 pouvoir  distinguer  à  quelles  espèces  appartiennent  
 divers  crânes,  il faut beaucoup de p ratique  et d ’habi- 
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