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au contraire, des diverses coutumes, des moeurs;
quant aux caractères zoologiques, voici tout ce que
nous trouvons dans son récit : « La physionomie des
« Carolins qui composent notre rameau mongol-pé-
«lagien, est agréable; la taille des individus est
« communément moyenne; leurs formes sont bien
« faites et arrondies, mais petites : quelques cheis
« seuls nous ont paru d’une stature élevée. Leur
« chevelure est très-noire, la barbe ordinairement
« grêle et ra re Le front est étroit, les yeux sont
« manifestement obliques, et les dents très-belles...
« Leur peau jaune citron est plus belle, lorsqu’ils vi-
«vent sur les récifs non boisés, et beaucoup plus
« claire chez les chefs. )>
A côté de ce portrait des Carolins Mongols, plaçons
celui qu’il trace des Malais et des Polynésiens
Caucasiques.
« En général, les hommes de cette race (les Malais),
« sont remarquables par la médiocrité de leur taille,
« et par leur couleur jaune cuivré, mélangée d’une
« partie d’orangé, de leur peau... Les femmes ont des
« formes arrondies et courtes, des mamelles volu-
« mineuses *. Une chevelure rude et très-noire, une
« bouche très-ouverte, des dents qui seraient trè s-
« belles, si elles n ’étaient par noircies par le h é -
« tel, etc... »
Voici la description qu’il fait des Polynésiens ;
« Leurs yeux sont gros ", à fleur de tête, protégés
«•2 Ces dernières observations ne nous semblent pas eompiétemcnt exactes;
elles s’écartent, d’ailleurs, des portraits qu’en ont traces les auteurs.
« par d’épais sourcils. La couleur de la peau est d’un
«jaune clair, plus foncé chez les naturels habitués
« à chercher sur les coraux leurs moyens de subsis-
« lance, et beaucoup plus affaiblie chez les femmes.
« Les Océaniens ont aussi le nez épaté, les narines
« dilatées, la bouche grande, les lèvres grosses, les
« dents irès-hlanches et très-belles... »
Nous avouons qu’avec de telles descriptions on
pourrait tout aussi facilement rapprocher les Carolins
des Hindous-Caocasiques, que les Malais et Polynésiens
des Mongols.
Celte obliquité des yeux, qui seule les rapprocherait
des Mongols, n’a nullement été remarquée par
les navigateurs. Parmi les Carolins que nous avons
observés tr è s -p e u présentaient cette obliquité, et
chez eux elle élait très-légère.
A l’appui de nos propres observations nous citerons
celles du capitaine Lülke, qui a visité la plupart
des îles Carolines. Voici ce qu’il dit touchant le passage
de M. Lesson, que nous venons de citer : « Le
« savant voyageur auquel on doit ces observations
« sur les Carolinois', les a principalement puisées à
« l’île d’Ualan, aux habitants de laquelle ces rema r-
«ques sont, en effet, applicables en partie. Nous
M remarquâmes aussi parmi les hommes de cette île
« quelques individus qui avaient les yeux étroits et
«obliques (Nena entre autres); mais la plus grande
« partie d’entre eux avaient une ligure tout au lre -
« ment conformée, et parmi les femmes nous ne
« trouvâmes pas une seule physionomie mongole......
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