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Nonobstant ces légers cliangements, on re co n naîtra
(les difiérences iondainentales clmzles espèces;
ainsi, la forme e lla direction si caractériqiie du bassin
chez le nègre , la dimension des pieds et des
mains, gtMiéralemenl petits chez les races mongoles,
larges chez les nègres; la longueur et la courbure des
jambes *.
La disposition des parties génitales externes n ’est
pas moins féconde en caraclères Irès-remarqnahles;
ainsi la forme et le volume des mamelles, qui oifrent
de si grandes vai'iétés chez les différents peuples, la
dis|)osition des organes générateurs femelles externes
chezh^s Bosehismanes, et la facilité d’accouelKn* que
possèdent certaines races , les Kamlsi Inulales, entre
antre s , et qui lient aux dimensions des parties génitales.
AL Serres" a cité la longueur du membre viril chez
l’espèce élhiopique, dimension qni coïncide avec la
longueur du canal utérin de la femme, et dont la
cause, pour l’un et l’autre, se trouve dans la c o n -
fonuaiion du bassin chez les nègi'cs.
Celle disposition, qui empê( lie l’union du nègre
avec la femme caucasique, tandis qu’elle ne s’oppose
point à celle de riiomnie caucasique avec la femme
' 2 M. Virey (ari. H o m m e du Diet, de Dé(ervillc) se trompe en disant
« que les habitanis des zones arileiHcs de la lerre ont le corps grêle et
maigre , tandis qu’il est plus épais et large parmi lous les peuples des
climats froids. » Les [iciip'es des îles Polynésiennes, situées sous \a zòne
torriilc, offrent un grand dévcloppcincnt dans leur stature et leurs proportions.
^ Rapport sur les collections anthropologiques du Voyage au pôle Sud,
éthiopienne, fournit h AI. Serres cette hypothèse,
«que peut-être c’est la voie naturelle mise en oeuvre
par le Créateur pour ramener à l’unité toutes les
races humaines. » iJ
Quelque ingénieuse que soit celle hypothèse, nous
l’admettons difficilement; elle est peu en rapport
avec la slériüié que nous croyons exister ( liez les
mulâtres, et il est permis de croire que, si l’esclavage
n ’eût pas existé, cette union des blancs et des noii s
eût élé fort ri'slreinle. Quoi qu’il en soit, si celle o b -
sei’valion sur la conformation des nègres e.si bien
exa c te , et si elle est générale pour l’espèce élhiopi-
qup, elle nous paraît former un bon caractère zoolo-
gique.
On a encore considéré comme caractère des espèces,
la taille; mais ce caractère peutêti'e considéi'é
comme exceptionnel et propre seulement h distinguer
les races. Il n ’y a g u è re , en e ire ( ,q u e les P a ïa -
gonsqui dépassent les autres hommes par la taille, et
les Lapons et Eskimaux qui soient d'une taille inférieure
au reste des hommes, chez le.sqiiels la taille
n ’offre pas de grandes variétés et ne s’écarte pas de
certaines limites.
Si les tempéraments propres aux différentes espèces
étaient bien comms, ils ionriiiraient probablement
d’excellents caraclères spécifiques, et montre raient
entre les espèces des divisions bien plus pi ofondes ;
mais malheureusemonl nous sommes très-peu avancés
sur ce point, et de nombreuses observations res ten
t encore à faire.
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