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complètement , comme quelques au teu rs l ’ont
a v an c é , p ré s e n te n t, au c o n tra ire , de grands r a p ports.
L’analogie la plus g rande règne dans les coutumes,
la n o u r r itu r e , le genre de vie. Tous sont navigate
u rs , g u e rrie rs , souvent anthropophages. Le ta touage
est un iv ersellem en t rép an d u . Dans plusieurs
îles, on fait usage du kava, et le tabou est connu sous
d ’au tre s noms.
La religion ne p a ra ît pas offrir de grandes différences;
les aioutis des Mariaimais sont probablement
les atouas dvL re ste de la Polynésie.
La h iéra rch ie sacerdotale et civile , les castes sont
les mêmes. Les chefs appelés Tamols dans îa p k ip art
des Ca rolines, se n omment Chamorres aux Mariann
e s ; Tamoloa, Tamolao et Tamaha au x Samoa et
aux Tonga.
Nous sommes persuadés que les rech erch es e th n o logiques
ap p o rte ro n t de nouvelles preuves à l’appui
de la paren té des Polynésiens e t des Carolins.
.RACE POLYNESIENNE
MALAIS.
Syn. Race malaise.
— brune foncée.
— bindoue-caucasique.
— malaise (espèce neptunienne).
Blumenbach.
Virey.
Lesson.
Bory de Saint-Vincent.
— malais (espèce malaise ou océanique). Desmoulins.
On a ré u n i, sous le nom de Malaisie, l ’ensemble
de ces nombreuses îles composant l’archipel Indien,
to u r à to u r colonies indoues ou e u ro p é en n e s, obéissan
t au x H o llan d a is, au x Espagnols ou bien à des
sultans et à des ra ja h s ; habitées p a r des peuples
à différents degrés de civilisation ou de b a rb a rie ;
m ah om étan s ou c a th o liq u e s , cultiv an t la religion
de Boudha, ou adonnés à un fétichisme grossier.
Ces p e u p le s, p a rla n t des langues différentes, form
a n t des corps de n a tio n s distincts ; Battas ou
Bejangs de S um a tra , Bissayas ou Tagales des Philippines,
Bouguis de Célèbes, sont réu n is sous la
dénomination de Aîalais, p a r le s géographes et les
ethnologues; mais dans ces contrées le nom de Ala-
lais (Alalayo) signifiant, suivant le savant W. Alarsden,
« o rig in a irem en t et strictem en t u n h ab ilan t de la
p resq u ’île voisine (Alalacca), désigne a u jo u rd ’hui
u n Alusiilman, qui pa rle la langue malaise »
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