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nésiens et des noirs Océaniens. Or, nous ne sachions
pas qu’aucun auleur regarde les Polynésiens comme
étant de race scythique, et si ou les a assimilés aux
Indous, jamais du moins on ne les a regardés comme
leurs ancêtres.
Cela est contre toutes les observations des voyageurs
et les règles de l’Anthropologie.
Voici ce q u ’il dit pour les autre s races :
« Les Chinois et les Japonais ne paraissent être
que des variété de la race mongole ou j a u n e , mêlée
avec la variété indienne ou malaise. Quant à la p ré tendue
race américaine, elle n ’est qu’une pure fiction
des naturalisles modernes... Quand on recueille
les témoignages des meilleurs o b se rv a teu rs , on demeure
convaincu que les naturels du Nouveau-Monde
ne diffèrent pas sensiblement pa r leurs formes des
diverses races mongoles et scylhiques. » Les Américains
sont-ils donc à la fois Mongols et Scythi-
ques ?
Sans rappeler ici tout ce que nous avons dit sur la
persistance du type primitif, su r l’homogénéité du
caractère de loutes ces races chinoise , polynésienne
qui dénotent des types primitifs, nous
dirons qu’il est impossible de former un Chinois, pas
plus par le mélange d ’un Tartare et d’un indou, que
pa r tout aulre mélange ou combinaison à divers degrés;
qu’il en est de même pour l’îndou ou le Aîalais,
qu ’on n ’obtiendra jamais pa r l’alliance d’un nègre
et d ’un Caucasique; ces derniers ne produisant jamais,
comme on le sait, que des mulâtres.
Or, les In d o u s , Malais, etc., sont loin d ’être des
mulâtres.
Toutes ces classifications , depuis Blumenbach, ne
sont, p o u r ainsi dire, que le sommaire de la science.
Aucune d ’elles ne s’occupe, avec quelque détail,
des nombreuses variétés que présente le genre h u main.
Elles ont le tort de vouloir généraliser avant
de connaître chaque partie, chaque détail de ce vaste
en s em b le , de vouloir former un tout homogène de
parties incomplètement connues.
C’est ce qui explique la réserve de Cuvier, re la ti-
tivement à plusieurs peuples peu connus.
Quand on aura divisé le genre humain en tro is ,
cinq ou sept races p rin c ip a le s , il ne suffira pas de
dire : il existe une foule d ’autres races ou variétés; il
faudra , pour la perfection de la science, les décrire
minutieusement et les classer avec soin p a r la comparaison
exacte de leurs divers caractères.
Les différences qui séparent les variétés du genre
humain ne sont point égales. Ainsi u n nègre est bien
plus éloigné d’un Celte que ce de rnie r d ’un Germ’aiu.
On ne peut donc exprimer par une même dénomination
ces deux différences inégales, et appliquer à l’une
ou à l’autre le nom de race.
La classification de Virey e s t , pour ainsi d ire , le
passage en tre les classifications précédentes et celles
de MM. Bory de Saint-Vincent et Desmoulins. Le premie
r , il proclame le principe de la pluralité des
espèces. Ainsi qu’on l’a v u , il reu n it dans sa p re mière
espèce les Caucasiques et les Aiongols. Aiais il a
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