y
.‘it’ •r
t ■
:■ i/!
est large, les lèvres sont très-grosses, proéminentes,
quelquefois en forme de museau. La partie faciale
de l’iiiter-maxillaire et le menton, inclinés obliquemen
t l’un su r l’autre , les dents incisives également
obliques, rendent l’angle facial de 60 à 75 degrés.
Les yeux sont pe tits, n o ir s , la conjonctive a une
teinte d ’un b ru n jaunâ tre .
Nous avons cité plus haut la disposition des parties
génitales chez celte espèce. Elle est en rap p o rt avec
la largeur des os du b a s s in , qui est rejeté en haut et
en a rriè re par la c ambrure de la colonne vertébrale.
Les mamelles sont allongées, presque piriformes ,
et susceptibles, p a r des allaitements prolongés, de
p ren d re une dilatation extraordinaire.
Nulle espèce ne présente une chevelure analogue
à celle du nègre. On connaît son apparence laineuse
et entortillée. Les cheveux sont gros, constamment
d ’un noir mat. La barbe présente une disposition
analogue.
Chez quelques r a c e s , les cheveux sont seulement
g ro s , crépus et floconneux.
L’odeur de la sueur des nègres est âcre et fétide.
La peau est g énéralement noire. Chez certaines r a ces,
elle est d ’un b ru n jaunâtre.
Les muqueuses sont d ’un b ru n v io lâ tre , ainsi que
les lèvres.
La masse cérébrale est beaucoup moins volumineuse
que chez les autres espèces.
On a cité aussi l’épaisseur du derme, la plus grande
blancheur du squelette, l ’épaisseur des os du crâne,
enfin ia coloration plus foncée du s a n g , du sperme,
de la matière cérébrale et des humeurs en général.
Telles sont les différences spécifiques qui séparent
les espèces du genre humain.
Indépendamment de ces trois grandes divisions,
on a vu qu’il existait, dans chaque espèce même, des
fractions, des groupes, séparés les uns des autres par
des caraclères plus ou moins prononcés.
Ces groupes, qui ont reçu le nom de races, peuvent
être considérés comme des variétés de l’espèce, analogues
à celles qui se trouvent dans toute la série du
règne animal, et qui se perpétuent à côté des véritables
espèces. Il eu est de même pour les variétés
humaines : elles paraissent héréditaires et semblent se
perpétuer à travers les siècles. Ajoutons , c ependant,
que les caractères qui les distinguent, ne sont que superficiels
et résident seulement dans des nuances de
coloration, de taille ou de physionomie.
De plus, lous les caractères que nous avons assignés
cà l’espèce, se retrouvent dans toutes les races
qui la composent, et s’appliquent exactement à chaque
race en particulier, indépendamment des différences
qu’elles présentent e n tre elles.
Notre but n’est point de faire ici une classification
complète et détaillée du genre humain. Nous ne pourrions,
sans dépasser les limites qui nous sont imposées,
nous livrer à l’étude de délail et 'a la description
de la multitude des variétés humaines. Nous ajouterons
même que , dans l’état actuel de nos connaissances
sur l’Anthropologie, une semblable classifica-
12
h‘-