i 4o X X I I I e L eçon. Intest. des an. sans vert.
long et cylindrique. Nous avons déjà parlé de celui
des cloportes.
I. Dans les aptères sans mâchoires.
Le pou a deux petites boursouflures à l ’origine
de l’estomac ; celui-ci est alongé ; l ’intestin n’est
pas plus long que lu i, est grêle , et terminé avant
l ’anus par un renflement musculaire. Cette description
est d’après Swammerdam.
A R T I C L E I V.
Du canal alimentaire des vers.
I l est, en général, droit, et n’a point de fortes
inégalités, s’ étendant d’une extrémité du corps à
l’autre , et en remplissant presque toute la capacité ;
il est assez grand proportionnellement.
Dans Vaphrodite commune ( a. aculeata) ,il y a
d’abord une partie antérieure très-charnue, qjui tient,
jusqu’à un certain point, lieu détrompé, pouvant se
dérouler hors du corps $ on s’est entièrement trompe
en la prenant pour un estomac $ puis vient l’intestin
cylindrique , assez mince , mais fournissant de
chaque côté une vingtaine de cæcums très-longs,
qui se grossissent vers leur extrémité aveugle, laquelle
est attachée entre, les muscles des pieds et
les vaisseaux latéraux. Cette organisation est d’autant
plus extraordinaire, qu’on ne trouve rien de
semblable dans les genres voisins«
Sect. I. Art. IV . Intest, des vers. i 4 i
Ainsi, Vamphinome chevelue ( terehella j la v a ,
Gmel, et Varnphinome tétraèdre ( terebella ros*•
trata, Gmel.), ont d’abord une masse charnue de
la bouche ou trompe,, plus arrondie et plus courte
que celle des aphrodites, puis un oesophage mince
et un estomac énormément dilaté, à parois boursouflées
comme celles d’un colon , et dont les plis
sont fixés par une ligne tendineuse placée au coté
ventral. Il occupe les deux tiers de la longueur du
corps, et se termine dans un intestin large et court.
\Jarénicole des pècheui's ( lumbricus marinus,
Lin. ) n’a point de trompe charnue ; son oesophage
occupe le huitième de sa longueur ; son estomac
, qui est plus dilaté , en occupe le tiers ; i!
est du plus beau jaune 5 sa surface est toute divisée
en boursouflures en losanges, dont les séparations
spnt marquées par des vaisseaux dun beau îouge.
Le reste du canal est plus mince , lisse et droit.
Dans la grande sangsue d’ eau douce ( hirudo
sangui suga ), après un oesophage du huitième de
la longueur , vient un estomac qui en occupe moitié.
11 est large , à parois minces , et divisé d’espace
en espace par des diaphragmes membraneux, qui
le rétrécissent beaucoup, ne laissant qu’un trou dans
leur milieu. L ’intestin est plus étroit, et sa membrane
interne , qui est opaque, montre une infinité de petites
rides ; il s’élargit vers l’anus qui est fort petit,
et dont quelques-uns ont même nié mal-à-propos
l ’existence. Du pylore naissent deux cæcums, qui
piarchent parallèlement au canal principal, et sont