64 X X I I* Leçon. Annexes des intestins.
et l’autre aboutit au duodénum quatre à cinq centimètres
plus loin.
Dans les ruminans , les canaux biliaires se joignent
ordinairement au pancréatique. Ils restent
séparés l’un de l’autre, quoique très - rapprochés
dans le cheval. Us se réunissent, comme nous
l ’avons dit, dans le lamantin du nord.
Les oiseaux ont très - souvent plusieurs canaux
pancréatiques, qui s’insèrent chacun séparément
dans l’intestin, sans se réunir aux canaux biliaires.
Cette règle a peu d’exceptions connues. On a vu
cependant le canal pancréatique se joindre, dans
la cigogne , au canal hépatique, pour lie former
ensuite qu’un seul canal;
Dans Vaigle ro yal y le vautour. urubu, la corneille
, l’engoulevent, la caille y l’autruche, le
casoar, la cigogne, nous n’avons trouvé qu’un
seul canal pancréatique. 11 y en a trois dans d’autres
espèces d'a ig le s , dans la chouette , dans le
coucou , le flamand y le hérony le pic-vert y la
mouette y etc* On n’en trouve que deux dans le
jyerroouet, l’outarde y le hocco , le ja can a , le
ianîalus ib is , Y oiseau ro yal y le can ard , etc.
Voici l’ordre de leur insertion dans quelques-
uns de ces animaux. Nous le présentons en une
petite table, afin que l’on puisse le saisir d’un
coup-d’oeil, en avertissant que le canal indiqué le
premier , est celui qui a son insertion la plus rapprochée
du pylore.
A ig le royal y H. — C. •— P.
Autre a ig le , i r p. — H. 2e et 3e p. — C.
Chouette, i r et 2e p. — 3e p. — H. — C.
Corneille, i r et 2e p. — H. — C. 5e p.
Engoulevent, H. — P . — C.
P e r ro qu e t, H. — i r et 2 e p. — H.
P ic -v e r t , i r p. — 2e et 3e p. C. — B.
C a ille , P. — H. — C.
Outarde, i r et 2e p. — H. — C.
Hocco, i r et 2e p. — C. — H.
Autruche y H. — P.
Flamand, i r p.-— 2e et 3e p. ■- C . — H.
Ja c a n a , ean. B. — 1 r et 2e p.
Tantalus ibis y i r et 2e p. —- H. - -C .
Cigogne, P. «= H. —-C .
Héron , i r p. — H . - - 2e et 3e
P- "- a
Oiseau royal y î r et 2 * p . - H. —- c .
Mouette, i r et 2 e P -— H .— ç .
C ana rd , H. — G. — P.
On voit par cette table que le suc pancréatique
parvient ordinairement le premier dans le canal
intestinal, du moins pour la plus grande partie ,
et la bile cystique la dernière. Si les exceptions
que nous avons observées à cet égard existoient
constamment dans certaines espèces, on pourroit
sans doute en tirer des conséquences physiologiques
sur l’usage de ces liqueurs. Il seroit remarquable
, par exemple, que dans Vaigle ro ya l
et le canard y l’insertion des canaux de la bile se
fît avant celle des pancréatiques, si, d’une part,
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