se portent au corps de la vésicule, ou à son Col ,
ou à l’origine du canal cystique.
Dans les poissons, la totalité des branches du
canal hépatique se joint, de l’une ou l’autre de
ces manières, au réservoir de la bile ou à son
canal excréteur, et l’angle de leur réunion est
ordinairement très-ouvert. Cette disposition rend
l ’accès de la bile hépatique dans la yésicule très-
facile. Les animaux chez lesquels on l’observe ,
sont peut être ceux chez lesquels il se forme le
plus de bile cystique.
B. Du canal excréteur de la bile ou du canal
U nous reste peu de choses à dire sur ce canal.
Nous connoissons déjà ses rapports ou ses anastomoses
avec les canaux hépatiques dans les mammifères
, les reptiles et les poissons. Nous savons
qu’il reste séparé de l’hépatique, dans les oiseaux,
et qu’il s’insère rarement avec lui dans le duodénum.
Nous avons même indiqué l’endroit de son
insertion, en parlant de celle du canal hépatique
dans cette classe.
Dans Yhomme le canal cystique est plus petit
que l ’hépatique. Il 6ort de la vésicule à l ’endroit
de son cou, ou de sa partie la plus étroite,
et v a , en formant quelques légères sinuosités, se
joindre au canal hépatique. Sa surface interne est
remarquable par des valvules transversales, qui
S ect. I. Art. III. Vésicule du fiel. 45
"doivent ralentir le passage de la bile dans le
■ canal cholédoque.
Dans les autres mammifères sa longueur varie
fbeaucoup, suivant le lieu de réunion des canaux
Ihépatiques avec lui. Son diamètre ne Varie pas
fjnoins. Lés singes sont les seuls, jusqu’à présent,
ichez lesquels ce canal ait présenté des valvules
lintérieures, comme dans l’homme. Cette disposi-
ftion dépfendroit-elle de l’habitude de ces animaux
fde se tenir dans une position verticale? En effet,
Idans ce cas, la vésicule se trouve située horizoU-
Italément, et pourroit sé vider avec trop de faci-
llité si la voie de son Canal étoit moins difficile*
Dans le maki mococo ce canal est très-sinueux,
fil l’est aussi beaucoup dans le genre des chats.
fil a trois légères courbures dans le coati.
t)ans les oiseaux nous savons déjà que ce
Icanal est généralement séparé de l’hépatique, et
Inous connoissons aussi les rapports de son inser-
itiort avec celles de ce dernier et des canaux pan-
Icréatiques.
Nous avohs aussi dit que dans les reptiles le
icanal cystique restoit assez ordinairement séparé
fde l ’hépatique, à côté duquel cependant il s’in-
isèré dans l’ intestin. Quelquefois il reçoit succes-
[sivémeht les branches de ce dernier.
Enfin dans les poissons cë canal reçoit, comme
Inous l’av'ons d it, une partie des branches »du
[canal hépatique, et c’est lui proprement qui se
! continue jusqu’à l’intestin et s’y insère. Son in