membraneux devient très-grand. Çet intervalle
augmente encore dans les bronches : les cartilages
disparoissent dès leur entrée dans les poumons.
Toutes ces circonstances ne sont pas moins Variables
dans les rongeurs,■ la plupart ont à la vérité
les anneaux de la trachée presque complets , surtout
les premiers, et ceux des bronches moins étendus.
Dans le rat de la baie d’Hudson ( mus H u d -
sonius ) , ils n’ont, dans les bronches, que la moitié
de la circonférence, et sont petits et écartés les uns
des autres. Ils se Touchent dans le scherrmaus (mus
te rre slris), par leurs bords et par leurs extrémités.
Dans le cochon d’In d e , ceux de la trachée
entourent les | de la circonférence.
Dans Y oryctèrope , les extrémités des anneaux
se touchent dans la trachée , excepté à l’endroit de
la division : ils sont larges et minces dans les bronches
, et garnissent toute leur circonférence.
Dans le daman , leurs extrémités se touchent
dans la trachée, ils garnissent toute la circonférence
des deux premières bronches et deviennent
incomplets dans la suite de leurs divisions.
Dans le boeuf , les extrémités amincies des cerceaux
se rencontrent dans la trachée, et forment
un angle aigu.
Dans le lam a , la trachée artère et les premières
bronches semblent formées d’anneaux complets ^
leurs cerceaux entourent non-seulement ces canaux
en totalité, mais se recouvrent encore dans une
partie de leurs extrémités. Lorsque les bronches se
Art. II. Structure dés poumons. 5 15
divisent, ils deviennent rares et fins, et se voient
toujours dans toute leur circonférence.
Ceux de la trachée artère et des premières
bronches du phoque, se recouvrent de même par
leurs extrémités et se touchent par leurs bords ; ort
peut les suivre, comme dantf. le lama, jusque dans
les petites divisions de ces dernières , où ils sont cependant
rares et fins. L e lamantin a des anneaux
complets. Il en est de même du marsouin et du
dauphin.
b. Des fibres musculaires.
Nous n’avons pas trouvé de fibres de cette nature
qui descendissent d’un cartilage à l’autre. Le
cerceau supérieur ne nous a jamais paru uni avec
le cerceau inférieur, et réciproquement, que par
un tissu cellulaire fibreux, et par des faisceaux
blancs et élastiques, plus ou moins distincts , qui
se voient également le long de la partie membraneuse
de la trachée artère et des bronches. On
n’y voit de musculaire que les fibres transversales
qui passent d’une des extrémités de chaque cerceau
à l’autre ; encore ces fibres disparoissent-elles,
comme on le pense bien, toutes les fois que l ’intervalle
membraneux disparoît, c’est-à-dire , lorsque
les cerceaux sônt complets, et qu’ils ne peuvent
èonséqnemment changer de diamètre.
Dans Y ou rs, elles ne sont pas fixées aux extrémités
des cerceaux, qui restent libres , mais elles
s’étendent à l ’extérieur de ces derniers, et s’y atta