4o X X I I* L eçoîI. Annexes des intestins.
paroît ordinairement appartenir plutôt au lobe droit
qu’au lobe gauche. Dans quelques cas , elle semble
flo'tante entre ces deux lobes, et n’y tient que par
les vaisseaux hépatiques qu’elle en reçoit. Son
fond, au lieu d’étre dirigé en bas, comme dans
les mammifères à marche horizontale, ou en avant,
comme dans ceux à marche verticale, regarde
obliquement en arrière. Son volume, comparé à
celui du foie, paroît plus grand que dans la classe
précédente ; ce qui est sur tout très-marqué dans
les oiseaux de p ro ie diurnes et nocturnes. Elle
varie beaucoup pour la forme, qui est très-souvent
ovale, et ressemblante à une poire plus ou moins
aïongée; elle est sphérique dans Y a ig le ro y a l} le
g ra n d duc.
C. Dans les reptiles.
L a vésicule du fiel a son fond dirigé' ordinairement
en arrière. Son volume est plus petit, proportionnellement,
que dans les deux classes précédentes,
et elle a dans un grand nombre des adhérences
plus intimes avec le foie, que dans les
oiseaux et même les mammifèrés. Dans les tortues,
elle se trouve presque entièrement cachée dans le
lobe droit de ce viscère. Dans le crocodile, elle
est placée sous le même lobe. Dans ceux qui n’ont
point de lobe, la place de ce réservoir est marquée
par une échancrure. Dans les ophidiens, la vésicale
est absolument séparée du foie et située à
Côté de l’estomac près du pylore, à quelques een-
Sect. I. A r t . HL Vésicule du fie l. 4 i
fin êtres plus loin que l’extrémité postérieure de
Ice premier viscère. L a forme est généralement
I ovoïde ; elle se rapproche de la forme cylindrique
dans Y iguane ordinaire.
D. Dans les poissons.
La vésicule du fiel a une situation plus variable
[que dans les autres classes; elle est horizontale
[ou oblique, et, dans ces deux cas, son fond peut
[être dirigé en avant ou erj arrière. D autres fois,
1 elle est placée en travers, sous l’estomac ; celle
[du silure b a g re , par exemple. Comme dans les
[ reptiles „ on la trouve quelquefois cachée en très-
i grande partie dans le foie : c’est ce qui s’observe
[ dans les raie s, chez lesquelles elle est enfoncée
[ dans l’endroit de réunion des lobes moyen et droit,
[et dans la dobule ( cyprinus d o b u la ) , où elle
[ est enveloppée en partie , par le lobe moyen dq
[ foie. Il est difficile de comparer avec précision et
| d’une manière générale son volume proportionnel.
I Dans plusieurs des poissons qui passent pour être
I très«voraces , tels que l’anarrhique-loup , le bro-
[ chet, ce volume nous a paru très-grand. H l ’est
9 encore dans le turbot4 (sur-tout si l ’on veut y
1 comprendre la seconde dilatation que forme son
I canal et que nous décrirons bientôt), dans le
I merlan , dans le polyodon f e u i l le , dans le pois-
[ son lune ( diodon mola) ; il nous a paru médiocre
I dans plusieurs tètrodons, la baudroie, les raies
■ et les squ a le s , Y a n g u ille , la morue ; il est petit