4ï 6 X X V I I e L eç. Cire, etresp. dés art. sans vert.
d’aorte, marchent le long de la première ligne d’intestin
, et lui fournissent du sang par une infinité
d’artérioles assez longues , et qui semblent s’implanter
directement dans le corps de l’intestin. La
branche supérieure, arrivée à une certaine hauteur,
se bifurque, puis les deux rameaux se réunissent
par le moyen d’un collier qui entoure l’oesophage ,
et qui fournit cinq branches, lesquelles suivent la
masse charnue de la bouche, et se distribuent ensuite
dans l’enveloppe générale du corps par cinq
artères principales, toutes longitudinales.
J ’ai dit plus haut que le sang revient de cette enveloppe
par des veines qui remplissent les mésentères
; mais il y a encore un tronc général qui me
paroît former une sorte de veine-cave. IL est formé
aussi de quatre branches principales, réunies par
une transverse. Les deux de ces branches qui sont
le long de la première ligne de l’intestin , en reçoivent
le sang ; et les deux autres le transmettent
au vaisseau pulmonaire par les petits rameaux dont
j’ai parlé dès le commencement de cette description.
Il y auroit de grands rapports entre cette organi-
tion et celle des vers à sang rouge, si ce que je
viens de dire se vérifie dans tous les points.
Il paroît que dans les étoiles de mer et les oursins
, on observe le même rapprochement entre le
système vasculaire et le digestif ; la principale
veine et la principale artère rampent également
le long du canal intestinal dans ceux-ci, et se multiplient
pour suivre les cæcums dans celles-là.
Les
Les artères qui se distribuent tout autour dans
l’enveloppe', viennent de même d’un collier vasculaire
qui entoure l’oesophage ; le sang retourne
de même de l’enveloppe au grand vaisseau veineux
du canal par les mésentères, mais c’est par dehors
que se fait la respiration , et les tubes respiratoires
communiquent avec les vaisseaux de l’enveloppe,
et non pas avec un tronc placé entre les replis du,
canal.
Dans les oursins, on voit plus particulièrement
les grandes artères de l’enveloppe donner un
petit rameau pour le faire passer au travers de chacun
des petits trous, et pour aller par-là nourrir
les pieds, les muscles des épines, et les autres parties
molles extérieures. Je pense que ce sont ces
vaisseaux-là que Monro a pris pour des absor-
bans.
A R T I C L E V .
Du vaisseau dorsal des insectes , et de Vorganisation
particulière des aranéides à Vêgard
de la circulation.
Les insectes ont tous, le long du dos, un long
vaisseau rempli d’un fluide transparent, et que
l’on a long temps regarde comme leur coeur, d’après
Malpighi, qui l’a décrit dans le ver à soie ,
et qui le représente comme un canal noueux, c’est-
à-dire , divisé d’espace en espace par des étran-
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