principal. Celui-ci s’avance en serpentant, au mi*
lieu du pancréas, de gauche à droite, augmente à
mesure de diamètre, acquiert à la fin celui d’un
petit tuyau de plume, rencontre le canal cholédoque
, s’introduit avec lui entre les membranes
de l’intestin, et s’ouvre dans la cavité de ce dernier
par un orifice commun au canal cholédoque.
Ses parois sont minces et lubréfiées intérieurement
par dos mucosités, comme celles des canaux excréteurs
des glandes salivaires. Telle est la disposition
la plus générale du conduit pancréatique dans
l ’homme. Rarement s’insère-t-il dans l’intestin séparément
du cholédoque ; quelquefois il existe un
tronc accessoire plus petit, que perce le canal intestinal
beaucoup plus près du pylore.
Dans les autres mammifères, il est assez fréquent
de rencontrer le canal pancréatique, formé
de plusieurs branches principales, qui répondent
à celles du pancréas ; comme dans l’homme, il n’a
ordinairement qu’un seul tronc , e t , très rarement,
une des branches reste-t elle séparée jusqu’à l’intestin.
Nous avons v u , dans ce que nous avons
déjà dit de son insertion (art. I I ) , qu’elle se fait
assez fréquemment à quelque distance de celle du
canal cholédoque. Mais on trouve, à cet égard,
des variations entre les individus d’une même
espèce.
Dans les singes, les orangs exceptés, l’insertion
du canal pancréatique est rarement commune au
cholédoque. Cependant, les canaux pancréatique
et cholédoque sont réunis dans certains individus
d’une même espèce , et séparés dans d’autres.
Dans le chien, ces canaux ont quelquefois leur
insertion séparée; celle du premier est la plus
éloignée du pylore : mais le plus souvent il y a
deux canaux pancréatiques , dont un se reunit au.
cholédoque , et l’autre s’insère dans l’intestin quelques
centimètres plus loin. Dans les ch a ts, les
canaux cholédoque et pancréatique sont ordinairement
réunis. Les deux branches principales dé
ce dernier, dans le lio n , se joignent quelquefois
l’une après l’autre au cholédoque. Dans le tig re ,
on a vu les canaux (les pancréatique et cholé-
doque), avoir pn orifice commun, ou le premier
s’insérer avant le dernier. L e contraire avoit lieu
dans la panthère , lorsqu’on les a trouves séparés,
c’est-à-dire, que le cholédoque s’inseroit avant le
pancréatique. Ils sont généralement réunis dans les
autres carnassiers.
Nous avons déjà vu quils sont séparés dans le
porc-épic, où ils ont leur insertion très - eloignee
l’une de l’autre, et dans la marmotte où ces insertions
sont plus rapprochées ; elles sont aussi
très - éloignées dans le lièvre. Il n’y a qu une insertion
peur les deux canaux dans le polatouche,*
il n’y en qu’une dans le Jcanguroo, etc.
Dans Xéléphant, le canal pancréatique a deux
branches principales , dont l’une s’ouvre dans le
commencement de la dilatation du canal hépatique,
D 3