cunéiforme , est un peu convexe vers le bas , de
manière que les deux bouts de leur entrée sont
plus larges que le milieu. Ils s’élèvent entre l’épiglotte
et le thyroïde , et y forment un sinus
demi-ovale, plus large en arrière qu’en avant.
Les ailes du thyroïde sont moins hautes que
dans l’homme j la corne postérieure est beaucoup
plus large.
L e genre des chats a une structure toute différente
, et presque la meme dans toutes les espèces
où nous l’avons examinée , savoir $ le lio n , le
tigre y la panthère , Y ocelot y le ly n x , le chat
commun y etc.
Les ligamens antérieurs de là glotte ne sont pas ,
comme dans les chiens , contigus aux parois internes
de l’épiglotte ; ils en sont au contraire séparés
par un sillon large et profond de chaque
côté. Leur épaisseur est considérable , niais ils
n’ont en dedans aucun cartilage cunéiforme , et
aboutissent directement aux arythénoïdes. Les IL
gamens postérieurs ne sont ni libres ni tranchansj
ils ne sont distingués des antérieurs que par leur
apparence plus ferme , leurs stries plus régulières ,
et par un léger sillon, creusé entre eux dans la
partie voisine de l ’épiglotte , et qui ne conduit
dans aucun ventricule.
Vicq-d’A z y r indique deux membranes situées
au-dessous des ligamens postérieurs dans le chat
domestique. Il aura voulu parler des replis ou
stries de ces ligamens, Il n’y a point de membranes
particulières.
Il résulte de cette structure , que dans le genre
des chats, ce sont plutôt les ligamens antérieurs
qui doivent faire les fonctions de rubans vocaux.
Leur réunion vers l’épiglotte forme une petite
voûte contre laquelle l’air doit heurter avec force.
L e thyroïde est composé de deux ailes très-
obliques et étroites , qui lui donnent l ’air d’un
chevron ; l’intervalle entre le cricoïde et lui en
dessous est par-là fort considérable.
Les cornes antérieures sont remplacées par des
cartilages particuliers.
Les arythénoïdes sontrhomboïdaux. L ’épiglotte
est triangulaire. Dans le lion il s’arrondit davantage.
L e mangouste et la civette ont la glotte comme
les chats.
Dans le genre des ou rs , c’est encore une structure
toute nouvelle : les cartilages cunéiformes
sont en forme de stylets, et leur extrémité postérieure
fait une éminence marquée , non en-dessus ,
mais en dehors des arythénoïdes. Les ligamens
postérieurs ou rubans vocaux , qui sont épais,
mais bien distincts , et qui tiennent aux arythè-
noïdes , s’élèvent entre les deux ligamens antérieurs
qui tiennent aux cunéiformes , de manière
que les quatre ligamens sont sur le même niveau,
et que les ventricules de la glotte ne sont autre
chose que deux sillons profonds, ouverts non plus
vers la cavité du la ryn x , mai& en face de l’épiglotte.
Ils s’enfoncent très-peu entre celle-ci et le