parties y sont-elles toujours peu distinctes. Elles
disparoissent entièrement toutes les fois que les
lobes sont très-séparés, parce qu’alors les brandies
du canal hépatique, et celles de >la veine-
porte , et même de l’artère hépatique, sortent du
foie ou pénètrent dans ce viscère par différons
points, et ,à des distances assez éloignées. L e lobe
moyen, et en même temps un peu à gauche,
lorsqu’il y en a plus de trois, est généralement
divisé par-deux scissures, dont celle qui est à
droite loge la vésicule du fiel , et l’autre reçoit
le ligament suspensoire. Cependant les orangs ont
eet organe très-ressemblant à celui de l’homme ;
mais dans des autres singes le fo ie atrois, quatre ,
jusqu’à .cinq lobes bien séparés. Il y en a cinq
dans les sapajous, trois seulement dans plusieurs
guenons { la guenon pat a s , par exemple, et le
callitriche) ; quatre grands et un petit dans les
macaques, ou trois grands et un petit ; quatre
dans Yalouatte , etc.
Parmi les makis , le mococo , le mongous,
n’ont an foie que deux grands lobes et un petit;
le va ri de même ; le lor.i en a quatre inégaux ;
le tarsier en a -trois grands et un petit. Dans
le galéopithèque varié , le foie n’a que deux
lobes, dont le gauche est partagé en cinq lobules,
tandis que le droit in’a pas de scissure. Dans
la ,roussette , il a quatre grands lobes et ,un petit.
Dans les chauve-souris proprement dites, il n’en
a que trois 5 ils sont en même nombre dans les
noctilions. On en compte cinq dans Yours brun,
le raton, le coati, le hérisson. 21 n’y en a que
quatre dans le blaireau et trois dans la taupe.
Il y en a cinq dans la musaraigne d ’e a u , dans fa
loutre , dans la fou in e <et dans les autres martes.
On en compte cinq ou sept dans le genre des
chats ; le ja g u a r cependant n’en a que quatre ,
tandis que le lynx en a huit. î l y en a cinq dans
les chiens , quelquefois six; quatre dans le z ib e t,
cinq dans la ge nette, trois ou quatre dans les sarigues
, trois ou cinq dans les phalangers avec
un lobule.
Parmi les rongeurs, le porc - épie a le foie
divisé en quatre grands lobes et trois petits. Celui
de Yurson a le même nombre de grands lobes.,
mais il -n’en a que deux petits. Dans le liè v r e , le
lapin et le sulgan '( l. pusillus )., il a trois grands
lobes et deux -petits ; dans le pika -et le tolài
( i ia la ï, P. ) , il en a cinq , et dans Yog-oton -sept.
Dans 'le castor on -n’en compte que quatre. Il y
en a trois grands et -un -petit dans 1« foie du p a ca
et de Y agouti; quatre -principaux dans celui du
cabiai ; deux grands et un petit dans celui du
cochon d’ Inde ; cinq dans celui de Y écureuil vu lgaire
, trois grands dans le foie de Y écureuil p a lmiste,
et cinq dans celui des polatouches (sc. volons
et volucella , L . ). L e nombre n’est pas
moins variable dans les rats. Il y a trois lobes au
foie dans le boback, cinq dans la marmotte, six
dans le rat d ’e a u , le -campagnol, le hamster, le