As X X n e Leçon. A n n * • a x es des intestins.
dans le cheval marin ( syngnatus pelagicus ) , Ie
scorpène Vh o r r ib le la perche jlu v ia tile , plusieurs
choetodons , le picau d , la so/<?, parmi les pleuro-
nectes. La forme de ce réservoir ne varie pas
moins que son volume. Il n’y a de bieli constant,
dans les quatre classes des anitnaux vertebres, que
sa structure membraneuse.
II. Des conduits de la vésicule du fie l.
L a considération de ces conduits doit nous apprendre
comment la bile sort de la vésicule, et
compléter ce que nous avons déjà dit sur les voies
que prend ce liquide pour y arriver, ou sur les
rapports des canaux hépatiques avec la vésicule ou
avec son canal excréteur.
A. Des canaux qui apportent la bile dans la
vésicule.
Dans l’homme, la bile entre dans la vésicule
par la même voie qui lui donne issue , c est-à-
dire , par le canal cystique , qui la reçoit du canal
hépatique.
Dans les autres mammifères, elle peut suivre
d’autant plus facilement la même marche , que
l’anastomose du canal hépatique , ou celle de ses
branches avec le cystique, se fait sous un angle
ordinairement plus ouvert et dans un endroit souvent
plus rapproché du col de la vésicule. La
situation verticale de ce réservoir, le fond dirige
Shct. I. Art. III. Vésicule du fiel,
en bas , contribue également à y faciliter l’accès
de la bile. Dans quelques-uns, le chemin de la bile
hépatique dans la vésicule devient tout-à-fait di-
■ ect au moyen des rameaux fins du canal hépatique
qui sortent du foie, ou de la partie de ce
■ anal qui est hors du foie, et se portent à diffé-
ren s endroits du corps de la vésicule, ou à son col.
Ces canaux ont été observés dans le boeuf et le
bélier, par un grand nombre d’anatomistes. Un
S>lus petit nombre en décrivent de semblables dans
le loup, le chien, le hérisson et le lièvre.
\ Dans les oiseaux , le canal cystique n’ayant
■ généralement aucune communication avec l’hépa-
Itique , la bile ne pouvoit pas suivre cette voie pour
refluer dans la vésicule. Aussi, avons-nous vu , en
Jfdécrivant les canaux hépatiques de ces animaux,
■ qu’il y avoit toujours une ou plusieurs branches de
[ces canaux qui s’ouvroienf dans le reservoir de la
[bile, soit A son fond , soit a son col, et y portoient
lia bile immédiatement. Ainsi, dans Y aigle ro y a l,
Ile grand d u c , la chouette, la spatule, \q f ia—
la cigogne, le canal ou les canaux hepato-
[éystiques s’insèrent au fond de la vésicule, et la
[bile a son entrée opposée a sa sortie. Dans d autres
[oiseaux, tels que la p ie y la corneille, le héron ,
[la demoiselle de N um id ie le vautour uru bu , les
■ canaux hépato - cystiques viennent aboutir au col
Ide la vésicule, ou très-près de cet endroit.
Dans les reptiles, la bile arrive dans son re-
|servqir par les branches du c a n a l hépatique qui