foie, le pancréas , l’estomac ; dans l’écartement
du médiastin postérieur > autour des bronches}
au pli du coude} sous les aisselles} le long des
veines du cou} sous la mâchoire inférieure ; derrière
ses branches ascendantes ; sous l’arcade zygomatique
} autour de l’occiput. Outre le tissu cellulaire
qui leur forme une enveloppe extérieure
assez dense et pénètre leur tissu , et quelques vaisseaux
sanguins, veineux et artériels , beaucoup
de glandes lymphatiques ne paroissent formées
que d’un réseau inextricable de vaisseaux du
même nom : aussi a-t-on dit, avec assez de justesse
, qu’elles étoient aux lymphatiques ce que
les ganglions sont aux nerfs. Les rameaux qui les
pénètrent, divisés presque à l’infini, et roulés sur
eux-mêmes, se rassemblent de nouveau , et sortent
ordinairement de chaque glande plus gros et moins
nombreux qu’ils n’y étoient entrés : quelquefois
cependant on observe le contraire.
Dans d’autres glandes , les lymphatiques semblent
se diviser de meme, mais elles présentent
aussi , suivant Cruikshank } des cellules contenant
une humeur particulière.
D ’autres enfin , d’après Semrnering, paroissent
entièrement celluleuses, et les lymphatiques ne
semblent pas y former de réseau très-compliqué.
B. Dans les autres animaux.
L'anatomie comparée n'a découvert jusqu’à pré-
S ect. III. A rt. I. Vaiss. lymph. en gén. îa i
*ent aucune glande lymphatique dans les reptiles
et les poissons.
Extrêmement rares dans les oiseaux, chez lesquels
on ne les rencontre guère que le long du
col} elles sont, dans les mammifères } moins nombreuses
, plus grosses, plus ramassées que dans
Yhomme. C ’est un fait constaté par des observations
faites sur des carnassiers 3 des ruminans
et d’autres herbivores.
Il est remarquable que le mésentère des animaux
appartenant à cette dernière classe , soit le
seul, avec celui de l’homme , où l’on rencontre
de ces glandes : encore n’y sont-elles pas toujours
dispersées comme dans ce dernier, mais rassemblées
souvent , sur-tout dans les carnassiers , en
une ou plusieurs masses glanduleuses,, considérées ,
mal-à-propos , par A s e lliu s , comme un véritable,
pancréas.
\On a très-peu comparé leur structure dans ces
différens animaux.
Dans quelques-uns , tels que Y â n e , e tc ., elles
semblent plus celluleuses que vasculeuses ; mais
jusqu’à quel point présentent-elles cette dernière
apparence ? existe-t-il un rapport entre elles et le
genre de nourriture de l’animal ? c’est ce qui n’a
pas encore été bien déterminé.