273 X X V e Leçon. Principaux vaisseaux,
descend, et qui forment autour de son trône principal
un plexus considérable, analogue à celui décrit
dans les paresseux et les loris. L a plupart de
ces ramuscules se réunissent de nouveau à ce dernier,
avant son passage sous le ligament annulaire, ou
dans ce moment. Au-delà de ce ligament, la meme
artere continue de descendre, reçue dans une rainure
de la face antérieure de l’os qui remplace le
tarse et le métatarse ; vis-à-vis de l’extrémité inférieure
de cet os, elle s’enfonce entre ses deux poulies
externes, et gagne sa face postérieure , d’où elle
envoinses rameaux aux doigts. En général, c’est
de la tibiale antérieure que viennent toutes les artères
des doigts, du tarse et du métatarse , et des
muscles de ces parties. Elle fournit, outre cela ,
la plupart de celles de la jambe , de même que la
cubitale fournit la plus grande partie de celles de
l’aile.
Il résulte, de cette description abrégée, que les
principales différences entre les artères des oiseaux
et celles des mammifères, relatives à leurs division
et distribution , se voient i°. dans le tronc des
artères du corps, qui se divise, presque dès sa
naissance, en trois branches principales , que l ’on
pourroit regarder comme trois aortes ; 2®. dans la
division de l’aorte postérieure, qui ne fournit pas
proprement d’hypogastrique et d’iliaque externe ;
3°. dans la naissance des artères des extrémités
postérieures , qui ne sortent pas d’une seule branche,
analogue a l’iliaque externe des mammifères,
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A r t . IL Vaisseaux clös oiseaux. QjS
mais de deux artères qui se détachent successivement
de l’aorte, à une assez grande distance l’une
de l’autre , et sortent du bassin par deux endroits
tres-différens ; 4° . dans la distribution des artères
des quatre extrémités , qui ne forment point d’arcades
, comme dans les mammifères , avant d’aller
se distribuer aux doigts. O
2°. Des veines,
Les pulmonaires n’offrent rien de particulier ;
leur diamètre est à-peu-près égal à celui des artères.
INous avons de meme peu de chose à dire sur
les veines du corps. Les fémorales n’entrent point
dans le bassin par l’échancrure ischiatique, et n’accompagnent
pas conséquemment les artères de ce
nom ; elles suivent le même chemin que dans les
mammifères, celui de l’arcade crurale. Arrivées
dans le bassin, elles se réunissent aux énmlgentes,
qui ont rassemblé elles-mêmes les veines du coc—
cix et de 1 intérieur de cette cavité. Les deux
troncs qui en résultent, de chaque côté, se confondent
en un seul vis a-vis de la portion la plus avancée
des reins. De-la la veine-cave postérieure traverse
le lobe droit du foie , reçoit les veines hépatiques
qui appartiennent à ce lobe , rencontre,
aussitôt qu elle 1 a dopasse , le tronc commun des
veines hépatiques du lobe gauche, et se termine
dans le sinus commun des veines du corps ; c’est