Ces deux glandes versent, dans l ’homme et dans
la plupart des quadrupèdes , leurs liqueurs dans
le même point des intestins ; mais il n’en est pas
toujours ainsi ; et souvent chacune d’elles a plusieurs
canaux , qui s’insèrent tous à des points dif-
ferens ; c’est ce qu’on voit sur-toüt dans les oiseaux.
Une portion de la hile séjourne souvent
dans une vésicule, qui n’est qu’une dilatation latérale
du canal ou de l’un des canaux hépatiques;
il paroi t que sa partie aqueuse y est résorbée,
qu’elle y devient plus épaisse , et que toutes les
qualités qui tiennent à sa partie extractive y deviennent
plus énergiques.
Cependant il n’est pas possible d’établir une loi
relative aux rapports qu’il peut y avoir entre
l’existence ou le défaut de cette vésicule, et les
besoins de la digestion dans les divers animaux ;
le cerf en manque, tandis que le boeuf en a une
fort grande, etc,
A R T I C L E P R E M I E R .
Du fo ie .
A. Dans Vhomme.
C ’ e s t la plus grande des glandes conglomérées
de tout le corps, et le plus gros des viscères de
l’abdomen. Situé, en grande partie, dans l’hypo-
côndre droit, il s’étend dans la région ombilicale ,
et se prolonge quelquefois jusque dans l ’iiÿpo-
Sect. I . Art. I. F oie. 7
coudre gauche. Convexe a sa surface supérieure,
qui est unie, il s’adapte de ce côté ,à la concavité du
diaphragme. -La face inférieure, qui est tres-inegale ,
repose à .gauche sur l ’estomac,, et à droite sur le
rein de ce côté. Son bord antérieur tranchant
suit le bord des fausses .côtes.droites., .jusqu’au cartilage
xiphoïde et .au-delà.-Son bord postérieur,
moins étendu, arrondi, beaucoup plus épais, est
appuyé contre les vertebres lombaires, et échan-
cré à cet «endroit. L e foie tient au diaphragme
par trois replis du péritoine, dont deux latéraux,
et un troisième qui parcourt sa partie moyenne
d’avant en .arrière, et la divise en deux portions
inégales, dont celle q u i est à .gauche, moins étendue
j porte le nom de lobe gauche, et l’autre
plus épaisse et plus large celui de lobe droit.
A l’endroit où ce repli parvient au foie, celui-
ci a son bord éehancré, et sa face inférieure
présente -un sillon, ou cache quelquefois un canal,
qui s’étend depuis cette échanerure jusque
près du bord postérieur, et -renferme, dans l ’enfance,
la veine ombilicale, qui suit, depuis l’om-
hiMc jusqu’au frie , le bord inférieur de ce repli
, nommé ligament falciforme ou suspensoir.
Dans l ’Age adulte cette veine n’est plus qu’un
ligament qui renforce le premier. Outre le sillon
dont il vient d’être parlé, la face inférieure du
foie en présente encore plusieurs autres. L e plus
profond .et le plus large s’étend transversalement
sous la partie moyenne et postérieure de ce vis-
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