semblables brataches ; mais les unes et les autres se
partagent en ramuscules qui se sous - divisent encore
, de manière que l’ensemble de ces conduits
présente- l’image d’un arbre à ramifications très-
nombreuses. ' •
.La trachée artère est formée de seize à vingt
anneaux cartilagineux incomplets qui ceignent les
deux tiers antérieurs de'ce canal. Ils sont placés à
quelques millimètres de distance l’un de l’autre,
et enveloppés par un tissu cellulaire fort et comme
ligamenteux , qui remplit outre cela leurs intervalles
, les unit tous ensemble, et complète en
arrière les parois de ce conduit. Le premier de
ces anneaux est ordinairemént plus large que
les autres, fourchu à ses extrémités , et comme
formé de plusieurs. L e dernier a une figure triangulaire,
pour s’adapter, par son bord inférieur,
à l’origine des deux bronches. Les autres sont
souvent soudés par paires dans une partie de
leur étendue. Ils forment des lames minces ,
plates, figurant des rectangles très - alongés ,, et
courbées dans le sens de leur longueur. Les
bronches, et leurs principales ramifications, ont
de même de seipblables anneaux f mais dès la
seconde division de ces derniers, leur figure est
unoins régulière , et à mesure qu’ils appartiennent
-à des 'rameaux plus petits, ils deviennent plus
étroits, moins nombreux , plus écartés l’un de
l ’autre , jusqü’à ce qu’enfin ils disparoissent entièrement.
Outre le tissu fibro-celluleux qui remplit
leurs intervalles , il y a encore des faisceaux plus
distincts qui descendent d’un cartilage à l’autre.
V autres fibres de nature musculaire traversent la
partie postérieure de la trachée , tendues entre les
deùx extrémités des anneaux , et forment une
couche plus ou moins épaisse qui tapisse les
parois membraneuses de celte partie. Ces fibres
se continuent dans lés bronches, s’alongent à mesure
que celles-ci deviennent plus petites , et
semblent enfin envelopper entièrement les conduits
aériens. Elles recouvrent des faisceaux longitudinaux
, fibreux et élastiques comme les premiers (1).
Les parois internes de ce canal et de ses divisions ,
sont tapissées par une membrane qui s’y prolonge
dès l’arrière-bouche , conserve une certaine épaisseur
et une apparence muqueuse dans la trachée
artère et les premières bronches , et s’amincit
beaucoup dans les rameaux de celle-ci. Une foule
de cryptes dispersées dans le tissu cellulaire qui
entoure cette membrane, et entre les fibres musculaires
de la partie postérieure de la trachée et
des bronches, fournissent à ces conduits une humeur
abondante.
B. Dans les autres mammifères.
L a trachée artère présente, en général, la même
(i) Reiseissen. D e pulm . Structura. Â rgentordti, an X I .'
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