B. Dans les oiseaux.
L a forme des poumons est semblable dans tous
les oiseaux ; c’ést toujours une seule masse, plus
petite à proportion que celle du poumon des mammifères
} qui n’est jamais divisée en lobes, mais
semble découpée du pôté interne et supérieur par
plusieurs échancrures qui répondent aux côtes,
dans l’intervalle desquelles chaque poumon est enfoncé.
Ils se moulent donc, du côté supérieur, contre
les parois de fa poitrine , tandis que par lepr face
inférieure, qui répond à deux cçllules vides, ils
sont plats et même concaves. Ils sont loin de remplir,
dans la portion de la cavité commune, qui répond
au thorax des mammifères, un espace aussi
considérable que les poumons de ces derniers.
G. Dans les reptiles.
L a forme et le volume des poumons varient
beaucoup plus dans cette classe que dans les deux
précédentes. L ’une et l’autre semblent déterminée»
dans les mammifères par la cavité thorachique,
dans les oiseaux par les cellules du péritoine qui
limitent , d’un côté, leurs poumons, et par les
côtes qui les recouvrent d’un autre côté. Rien , au
contraire , dans les reptiles, ne semble empêcher
leur développement, et leur donner une figure
propre. Le plus ordinairement ils forment des sacs
ovales, qui s’étendent, dans les chéloniens } le
long du dos jusqu’au bassin, au-dessus de tous les
A r t . II, Structure des poumons. 54?
viscères, et sont moins étendus dans, la plupart des
sauriens et des batraciens. Il n’y en a quun
seul, dans les ophidiens , extrêmement long, et
se prolongeant au-dessus de l’oesophage, de l’estomac
et du foie, jusqu’au-delà de ces derniers.
Cette situation fait qu’il doit être comprimé toutes
les fois que l’animal avale une proie d’un certain
volume j ce qui gêne sans doute alors la circulation
pulmonaire, et contribue probablement à l’engourdissement
qu’éprouvent les serpe ns apres qu’ils ont
fait un repas copieux,
Dans le caméléon et le marbré , chaque sac
pulmonaire est de même très - étendu;* Us sont
divisés en longs appendices coniques qui se prolongent
jusqu’au bassin, se, placent entre, les viscères,
et dont le volume augmente de beaucoup
celui de l’animal lorsqu’il les remplit entièrement
d’air. Ceux de la sirène- Incertifié sont deux longs
sacs cylindriques qui s’avancent aussi loin que la
cavité abdominale. Ils forment dans les larves de
salamandres,* un® petite vessie ovale, qui communique
dans l’arrière-bouche par un Ion canal étroit*
A R T I C L E I I I ,
De la structure intime des branchies.:
L e seul caractère qui distingue essentiellement
les, branchies des poumons , c’est que ceux-
ci sont composés de cavités dans lesquelles s in