366 X X V Ie Leçon. R espiration*
cellule de l’estomac de celles du foie et du péricarde
, et les premières des grandes cellules latérales.
Il tient inférieurement et dans sa partie
moyenne au sternum, aux côtes, au péritoine et
aux muscles du bas-ventre. Sur les côtés, il est uni
ù la parçi interne de la grande cellule , ou forme
cette paroi ; ses libres se joignent supérieurement
à toute la circonférence de l’oesophage , et se prolongent
des deux côtés en deux espèces de piliers
qui s’attachent à la colonne vertébrale , immédiatement
après la dernière côte, par quatre petits
tendons.
Dans toute cette étendue , le diaphragme est composé
de faisceaux musculeux très-évidens , qui se
dirigent de bas en haut et convergent en arrière
vers les piliers. On y remarque aussi des fibres
tendineuses entremêlées avec les premières.
Mais son étendue ne se borne pas à ce que nous
venons de dire : ses fibres enveloppent toute la circonférence
externe de chaque lobe du foie, contournent
cette partie de bas en haut et d’arrière en
avant, aboutissent supérieurement à l’aponévrose
commune des muscles pulmonaires ; et, en avant,
aux deux côtés du péricarde. Dans cette portion , le
diaphragme sépare la grande cellule latérale de celle
de chaque lobe du foie , ou plutôt forme la cloison
commune de ces deux cellules. La partie moyenne
de sa portion transversale est encore unie fortement
à la pointe du péricarde qui se place entre les
deux lobes du foie.
11 résulte de cette structure que chaque lobe "de
ce dernier viscère doit être comprimé fortement par
cette sorte de diaphragme , qui doit en même temps
expulser l ’air de leurs cellules. Il doit tirer également
en arrière , où il a un point fixe , le périr
carde et le foie , agiter par ce mouvement l’estomac,
resserrer sa cellule et en chasser aussi l’air.
Pour ce qui est des cellules qui sont hors de la
cavité commune, il n’y a que celles qui peuvent
être comprimées par les parties environnantes, telles
que les muscles, qui diminuent de volume et se
vident d’air par ce moyen. La portion de ce fluide,
qui a pénétré dans les cellules des os , n’en peut
ressortir aussi facilement. Il n’y a que l ’impulsion
communiquée par celui des cellules extérieures, et
des changemens de température, qui soient capables
de l’en faire sortir.
C. Dans les reptiles.
Les différens ordres des reptiles diffèrent entre
eux à cet égard comme à beaucoup d’autres. Ceux
du premier ordre, qui ont des côtes soudées et immobiles
, sont dans le cas des batraciens , dont
une partie manque absolument de côtes, et dont
l’autre en a de trop courtes et trop peu mobiles,
pour qu’elles servent en rien à la respiration.
( Voyez Leç. I I I , art. III. )
Dans tous ces animaux 011 ne peut donc plus
compter ces léviers, comme les principaux agens de
cette fonction. Ils manquent aussi de diaphragme ,