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 A R T I C L E   P R E M I E R . 
 Description  des  principaux  vaisseaux dans  les  
 mammifères. - 
 Cette  distribution ne varie  guère dans  ses points  
 les  plus  importans,  et  ressemble  ,  en  général,  à  
 celle  de  1 homme.  Comparons  d’abord  les  artères. 
 I.  Des  artères. 
 i°.  Des  artères pulmonaires. 
 A .  Dans  l ’homme. 
 On  sait  que  le  tronc  artériel  pulmonaire  dont  
 l’embouchure  est  à  la  partie  gauche  du  ventricule  
 droit,  apres  s etre  élevé  obliquement  en  arrière  
 ,  au-devant de l ’aorte  ,  pendant  un  court  espace, 
   se  divise  en  deux  autres:  l’un gauche,  plus  
 court,  un  peu  plus  petit,  allant gagner  le poumon  
 de  ce  coté  $  l’autre  droit  ,  s’enfonçant  à  droite  
 derrière  la  crosse  de  l ’aorte,  pour  pénétrer  dans  
 l ’autre  poumon.  Nous  verrons  dans  la  leçon  suivante  
 la  manière  particulière  dont  ces  artères  s’y   
 divisent.  L e   diamètre  de  l’artère  pulmonaire  est  
 presque  égal  à  celui  de  l’aorte  ,  mais  ses  parois  
 ont beaucoup moins  d’épaisseur.  L a  membrane qui  
 a  tapissé  le  ventricule  droit  se  continue  dans  cette  
 artère,  et  forme,  à  son  origine,  trois  replis  sémilunaires  
 ,  ayant  un  bord  libre  tourné  vers  ses  
 branches ,  dont la partie moyenne  contient toüjours  
 un  grain  cartilagineux.  Ces  valvules  se  relèvent  
 pour  fermer le canal  du  tronc  pulmonaire,  lorsque  
 le  sang  qu’il  contient  evst repoussé  vers le  coeur.  L a   
 membrane  propre  du  même  tronc  ne  tient  aux  
 fibres  charnues  de  ce  viscère que  par  une  couche  
 de  tissu  cellulaire. 
 R.  Dans  les  mammifères. 
 L a   conformation  générale  et  la  distribution  des  
 artères pulmonaires  ne  diffèrent presque  en  aucun  
 point  de  cette  description  abrégée,  si  ce n’est  que  
 les  sous-divisions  des  deux  branches  principales  
 varient  avec  le  nombre  des  lobes.  Nous  n’avons  
 qu’un(|  observation  à  y   joindre  ,  qui  forme  à  la  
 vérité une  exception  remarquable  :  c’est  que,  dans  
 le  dauphin  et  le  marsoin,  et  probablement  dans  
 les  autres  cétacés, l’épaisseur  des  parois  du  tronc  
 pulmonaire  est  aussi  grande,  à  très-peu  de  chose  
 près , que  celle  des  parois de  l’aorte.  Seroit-ce  une  
 indication  d’une  circulation  pulmonaire  plus  difficile  
 dans  ces  animaux  que  dans  les  autres  mammifères  
 ? 
 2°.  Des  artères  du  corps. 
 A.  Dans  Vhomme. 
 Elles  naissent toutes  d’un  tronc  unique  ,  auquel  
 on  a  donné  le  nom  d'aorte.  Celte  artère  prend