Mais les mollusques n’observent à cet égard aucune
règle.
Les doris ont l’anus en arrière et en dessus.
L 'onchidie en arrière et en dessous.
L a limace, le colimaçon, Yaplysie, la bullee,
sur le côté droit.
Le patelle , sur la tête ; les seiches , au-devant
du cou j le clio 3 sur le cote du cou.
Les acéphales en général l’ont cependant opposé
à la bouche.
A R T I C L E P R E M I E R .
D u canal alimentaire dans les mollusques.
A. Dans les céphalopodes.
T o u s ces animaux marchent la tête en bas j
leur bouche est entre les pieds ; il faut que de-là
les alimens montent dans l’abdomen ; le rectum
s’ouvre et descend dans un cloaque ou entonnoir
cartilagineux placé au-devant du cou , et qui reçoit
également la semence , les oeufs , et l ’encre que
ces animaux répandent.
L ’oesophage passe derrière le foie , du cote du
dos , et le rectum par-devant, c’est-à-dire du coté
du ventre. Le reste de l ’intestin est dans le fond
du sac ou de l’abdomen.
Il y a dans le milieu de la longueur de l’oesophage
du p o u lp e , une forte dilatation , dont les
parois, quoique minces, sont sensiblement glanduleusesj
c’est un véritable jabot, analogue à celui
des oiseaux , mais il n’y a rien qui représente le
ventricule succenturié.
En revanche, l’estomac est un gesier dans les
formes 5 ses parois sont garnies de deux muscles
presque aussi forts que ceux du gésier des gallinacés
, et sa membrane interne est aussi épaisse
et aussi cartilagineuse ; elle se sépare aussi aisément.
Le pylore est tout près du cardia , et conduit
dans une espèce de cæcum, ou , si l’on aime
mieux, dans un troisième estomac, qui est roulé
sur lui-même un peu en spirale. C’est là qu’aboutissent
les canaux hépatiques. Le second, ou vrai
pylore , est encore tout près de l ’autre et du cardia.
Le long de la partie concave du troisième estomac,
est un canal lisse j le reste de sa surface interne
est ridé transversalement, et l’on y voit les orifices
d’une infinité de petits follicules muqueux.
L ’intestin lui-même est large , à parois minces ,
d’un diamètre à peu près égal par-tout.
Dans le poulpe il fait deux circonvolutions
presque transversales , et un grand repli longitudinal
avant de se rendre directement vers l’entonnoir.
Dans le calmar il y va tout droit sans se replier.
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