6°w Des artères qui naissent de l ’aorte abdominale.
Les artères qui naissent dé l’aorte abdominale ,
sont les mêmes que dans l’homme ,• ou du moins si
elles pi esentent des différences , eelles?ci ne s’écartent
pas des variations qui s’observent dans les artères
de ce dernier. Ainsi, nous avons vu , dans le
chat y la capsulaire droite naître du tronc coeliaque
, puis l’hépatique, puis la coronaire stoma-,
chique, et enfin, la splénique, qui sembïoit une
continuation de ce tronc.
Dans 1 e porc-épic, ce mèmetronc se bifurquoil;
la branche gauche alloit à la rater, et fournissoit
un rameau considérable au pancréas , et la droite
se sdus-divisoit encore pour fournir l’hépatique
et la coronaire stomachique.
Dans les ruminans, l’hépatique^ la coronaire
stomachique et la splénique, naissent successivement
de la coeliaque,, et la division de chacune de
ces arteres a la plus grande analogie avec celle
qui a lieu dans les animaux à estomac simple.
Les mésentériques antérieuré et postérieure
existent toujours, même lorsque la division des
intestins en gros et petit, ne peut plus avoir lieu :
mais , dans ce cas , cette dernière artère est extrêmement
petite. Dans l’ours , elle s’enfonce dans le
bassin sans se diviser, et va se distribuer à la fin du
rectum. Elle est également très-petite toutes les fois
que le gros intestin est très-court, c’est - à - dire ,
dans tous les carnassiers. Elle l’est encore lorsque
les gros intestins sont réunis en très-grande partie
avec les petits , sur un seul mésentère, comme
dans les ruminans. Les branches que l’antérieure
fournit aux 'gros intestins sous les noms de colique
droite , moyenne |et d’iléocolique, présentent des
variations qui semblent dépendre du volume , de
la longueur et des circonvolutions du colon. Dans le
liè v r e , la mésentérique se divise en deux branches
, dont l’une fournit ces artères, et l’autre sè
distribue exclusivement aux intestins grêles.
Dans le porc-épic., la mésentérique fournit
deux petites branches au colon, ayant de se distribuer
aux intestins grêles. Elles marchent parallèlement
aux deux circonvolutions de cet intestin
qui répondent au colon transverse, mais dont
la disposition est bien différente ( V, Leçon X X I I e ),
auxquelles elles se distribuent, et ne forment point
d’arcades, ni d’anastomoses avec des artères analogues
aux coliques gauches.
Dans les ruminans , dont l’arrangemènt des intestins
est tout particulier , la distribution de la
mésentérique antérieure l ’est aussi : il s’en détache
premièrement trois rameaux considérables qui
vont au commencement de l’intestin grêle, puis
une grosse branche destinée au colon et au coecuin ;
enfin, une dernière branche , la continuation de la
mésentérique, qui fournit des rameaux aux intestins
grêles à mesure qu’elle se porte en arrière
jusqu’à la partie la plus reculée du mésentère, Ces