en-dehors , un petit repli vertical qui va gagner
l’épiglotte. Il n’y a d’autre ligament supérieur que
le bord supérieur du sillon : il tient, comme le
ruban vocal, à Xarythènoide. Les ailes du thyroïde
descendent fort en arrière ; les cornes postérieures
sont les plus longues; l’épiglotte est arrondi.
Dans presque tous les animaux que nous ayons
vus jusqu’ici , le ruban vocal est horizontal , ou
monte un peu en avant quand on tient le tube de la
trachée vertical. Nous venons de voir qu il monte
beaucoup dans X éléphant : sa direction est toute
contraire dans le cochon ; il y descend en avant,
c’est-à-dire, que son attache thyroïdienne y est
plus, basse que l’arythènoïdienne. Les arythenoï-
des sont élevés et droits ; leur extrémité supérieure
se recourbe en arrière en une branche pointue et
fourchue : c’est par en bas que le ruban vocal y
tient ; il est libre et tranchant. L e ligament supérieur
, qui tient aussi à l’arythénoïde, est gros, et
son bord arrondi; le ventricule peu profond, donne,
de sa partie postérieure , un sinus oblong qui monte
entre la membrane interne et le thyroïde, de la
grandeur de l’extrémité du petit doigt. Cet enfoncement
n’est guère plus considérable que celui du
ventricule de l ’homme ; et je m’ étonne qu’Héris-
sant lui ait donné tant d’importance. L e thyroïde
ne. fait point d’angle en avant, il y est arrondi,
tronqué à son bord supérieur , et sans corne de ce
côté. L ’épiglotte est arrondi. L a glotte a en arrière
une parti? ronde entre les arythénoïdes.
L e larynx d’un foetus d’hippopotame ne m’a
point offert de ruban vocal, mais un simple relief
presque longitudinal, formé par le rebord antérieur
de l’arythénoïde. Je n’ai point disséqué de
larynx de tapir.
D ’après un dessin que j ’ai sous les y e u x , il pa-
roît que le rhinocéros a des rubans vocaux bien
prononcés , des ventricules peu profonds , en avant
de chacun desquels est une ouverture presque verticale,
qui répond à une excavation peu profonde,
placée à la base de l’épiglotte. C’est dans le fond
de cette excavation que s’attachent les extrémités
antérieures des ligamens supérieurs ; entre deux ,
est, à la base de l’épiglotte, une fosse peu profonde
et très-évasée. L ’épiglotte est ovale et pointu.
8°. Les ruminans ont un larynx simple et assez
uniforme dans presque toute la classe.
U a ry thénoïde a , outre son apophyse articulaire,
un angle supérieur qui se recourbe en
arrière , et fait les deux tiers du bord de la glotte ;
et un inférieur recourbé en avant, auquel tient le
ruban vocal. Celui-ci se porte directement au thyroïde,
et s’attache à son tiers inferieur. L ’ary-
thénôïde saillant en dedans par-dessous., le ruban
en fait autant, mais son bord inférieur est obtus,
et se continue avec le reste de la membrane interne
; son bord supérieur est plus ou moins libre
et tranchant selon les espèces ; ainsi, il l’est beaucoup
plus dans les cerfs et daims , que dans les
gazelles, et il n’est presque pas distinct dans le
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