d aim$ le chien en a deux à la surface convexe,
et un seul à la surface opposée.
On 11e trouve rien, à cet égard, d’un peu général
, que le rapport des filets qui se fixent aux
mammelons avec la portion de la valvule à laquelle
ils se rendent. Ils ne vont ordinairement qu’à la partie
de cette valvule qui répond, comme nous l’avons dit,
à la surface concave, et contribuent, ainsi que la
longueur de ces filets, à lui donner plus de jeu.
b. Du ventricule gauche.
L e ventricule gauche a la même forme que le
coeur ; c’est un cône, ou plutôt un ovoïde long et
étroit, dont la coupe est ronde par-tout, et dont
les parois charnues sont plus épaisses que celles du
ventricule droit.
Son extrémité la plus large est divisée en deux
ouvertures , celle de l ’oreillette et celle de l’aorte :
cette dernière est contre la cloison du coeur; l’autre
contre sa circonférence. Ces rapports sont cons-
tans dans tous les mammifères.
Les parois en sont garnies par-tout de cordons
charnus, plus détachés, plus nombreux et plus variés
que ceux du ventricule droit. L a direction des principaux
est selon la longueur , mais il vont tous plus
ou moins obliquement, en sorte qu’ils se croisent en
interceptant des mailles en forme de lozanges.
Dans leurs intervalles sont d’autres filets plus minces
interceptant des mailles plus petites.
Il y a aussi certains filets qui traversent d’un
cordon à un autre en passant sur plusieurs intermédiaires.
Vers la cloison du coeur les cordons disparoissent
avant la base de l’aorte, et il y a là un espace
fort lisse. Vers la circonférence ils régnent jusqu’à
l’orifice de l’oreillette.
Comme il n’y a qu’une seule paroi circulaire ,
ce qu’on pourrait appeler poutres charnues, rentre
dans les cordons obliques.
Les mammifères présentent moins de différences
à l’égard du ventricule gauche que du droit.
L e mandrill a ses cordons charnus beaucoup
plus minces , plus nombreux, et formant un rets
plus composé que dans l ’homme.
Dans le cochon ils sont en petit nombre, gros,
peu distincts.
Dans le boeuf et le mouton ils sont larges, point
séparés des parois, et ne se distinguent que par
les fossettes peu profondes qui sont entre eux.
L ’espace lisse du côté de l’aorte descend plus bas.
On voit quelques réseaux tendineux à peu et
de larges mailles, fixés sur ces cordons charnus ;
ils ne, consistent qu’en quelques filets dans ces trois
derniers animaux.
L e lièvre , la marte , le lion , ont ce ventricule
presque lisse.
Dans le dauphin et le marsouin, les cordons
sont plus gros , plus forts , et aussi bien détachés ,
quoique moins nombreux que dans Vhomme.
L e voile membraneux qui, de tout le contour
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