de diamètre , eL même être racourcie de la moitié
de sa longueur. 11 résulte donc de ce mécanisme
deux grands avantages, la mobilité et la solidité.
A l ’endroit de la bifurcation de la trachée, ce
canal finit, et les bronches commencent par des anneaux,
ou même des dilatations cartilagineuses de
différentes figures, composant un organe, distinct,
où seforine la voix des oiseaux , etque l’on a nommé
pour cela leur larynx inférieur. Nous le décrirons
en détail dans la leçon suivante.
Les anneaux des bronches disparoissent presque
toujours dès que ces canaux ont pénétré dans les
poumons. *
- Voilà pour le général: voyons les particularités.
Dans les aigles , les sept premiers anneaux de
la trachée ne sont pas tout-à-fait entiers.
Dans Y ortolan de neige ( emberiza ni va lis ) et
le bruant ( ember. citrine lla , L . ) , les anneaux
des bronches sont complets dans toute l’étendue de
celles-ci, pour le dernier ; et dans leur commencement
, pour le premier.
Dans la cigogne , Y oiseau ro yal ( ardea pavo-
nia ) Y autruche , etc. , les derniers anneaux de la
trachée sont tellement serrés et réunis par un tissu
cellulaire ligamenteux, qu’ils n’ont presque aucune
mobilité , et forment un cançl à parois fixes et solides.
Ils ne jouissent, en particulier, d’aucun mouvement
dans Y oiseau royal. ,
Le?
Les bronches ont, dans la cigogne m â le , des
ànneaux complets, étroits, arrondis , assez distincts
l’un de l’autre, soudés entr’eux par une lame cartilagineuse
beaucoup plus mince, qui disparoît lorsque
ces canaux se rétrécissent, comme nous l ’avons
dit plus haut ; dès ce moment leurs cerceaux deviennent
incomplets.
Dans le garot ( anas clangula, L . ) , les anneaux
qui forment la dilatation de la trachée , sont
minces , étroits , dirigés obliquement d’avant en
arrière et de haut en bas, mobiles, et rentrant les
uns dans les autres quand ce canal se raccourcit. II
n’en est pas de même dans la double macreuse
{ anas fu s e a ) : on ne distingue aucun anneau dans
la première dilatation de sa trachée, et les parois
de cette sorte de tambour sont solides et purement
cartilagineuses. On doit en dire autant de la seconde
, quoiqu’on y reconnoisse quelques traces des
anneaux qui se sont soudés.
Dans le harle hupé ( mer gus serrator) , lea
anneaux qui forment la dilatation sont mobiles,
comme dans le garot ; ils sont même rompus, en
partie , du coté inférieur ou antérieur, et presque
membraneux du côté supérieur ou postérieur. Plus
bas, ils ne forment qu’une anse étroite, de ce premier
côté, et sont très-larges dans leur moitié opposée.
II en résulte que la trachée est très-membra-
beuse dans la moitié antérieure de sà portion inférieure
, tandis qu’elle n’est que cartilagineuse dans
l’autre portion.
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