Dans le sctrigùe les ary ihênoïdes crit la même
grandeur , le thyroïde la même concavité : il
manque également de ligament supérieur ; mais
il y a un petit ligament inférieur, susceptible de
tension, quoique très-peu distinct des parois. L ’épiglotte
est ovale ; à sa base sont deux petites
saillies membraneuses qui doivent être ébranlées
par l’air sortant d’entre les ligamens , et produire
quelque frémissement. La voix de ces animaux
n’est qu’un soufïlement.
Les phalangers de Cook, et à longue, queue,
ont une membrane à la fois pour ligament vocal,
et pour complément du bord de la glotte , plus
distincte que celle des sarigues , mais non plissée
comme celle du kanguroo ; mais il y a dessous ,
dans la première espèce , un sillon entre ce ligament
et le cricoïde, qui pourroit passer pour une
sorte de ventricule autrement placé qu’à l’ordinaire.
Leur épiglotte est arrondi. Dans le phàlanger
ordinaire ( did. orientalis) , il n’y a nulle saillie
ni distinction de ces ligamens , et l’épiglotte est
fortement échancré.
L e phascolome ( didelph, ursina , Sliaw. ) , a
le li gament unique aussi peu distinct que le sarigue.
L ’épiglotte est oblong et un peu échancré.
L ’èchidnê a de même le bord de la glotte formé
par l’arythénoïde et le ligament vocal unique, sans
ventricule. Le Ligament est plus long à proportion ,
et fait les deux tiers du bord.
L a même .chose a lieu dans l ’ornilhorinque 9
où l’on voit de plus le même ventricule extraordinaire
entre le cricoïde et le, ligament, que dans
le phalanger de Cook. II y est même très profond.
L ’épiglotte de l’èchidnè est échancré ; celui de
l’ornilhorinque fort pointu.
5°. Dans les rongeurs.
Il paroît que dans les rongeurs on trouve deux
structures différentes , dont l’une plus muette , se
rapproche de celle des animaux à bourse , l ’autre
plus vocale , plus criante , a des rubans vocaux
plus prononcés.
On observe la première dans le porc-épic.
Presque toute sa glotte est bordée par ses a ry -
thénoïdes , qui sont très-longs et peu élevés ; il ne
reste qu’un petit espace entre eux et le sommet
du thyroïde, garni d’une membrane plissée dans
la direction de la glotte ; point de ligamens ni de
ventricule. L ’épiglotte est demi-circulaire.
L ’autre structure se voit dans les cabiais, agoutis
, rats, etc. ; mais elle varie pour la force des
ligamens vocaux.
Dans le p a c a , par exemple , on retrouve des
arythênoïdes pyramidaux , des cunéiformes , des
rubans vocaux très-visibles, quoique peu libres;
des ventricules à peine enfoncés. A la base de
l’épigloLte, qui est demi-circulaire , se voitam petit
creux aveugle , où les deux sillons qui remplacent
les ventricules semblent aboutir.