sertion est généralement très-rapprochée du pylore.
Nous l’avons trouvée à a centimètres de cet en.
droit dans les raies, à 1 centimètre dans plu-1
sieurs tetrodons. Elle est très-près du pylore dans
le lum p, dans Y esturgeon , dans Y anguille. Dans
le scorpène Y horrible on la trouve à côté d’une
des appendices coecales. Dans la p lie le canal
cystique s’ouvre dans le cæcum droit. Il perce la
base du cæcum de son côté dans la perche jlu~ \
viatile. Il s’ouvre de même dans un des cæcums,
dans la dorée ( zeus fa b e r ) . Son orifice se voit,
dans le b ich ir, au commencement de la valvule
spirale. Dans le brochet , chez lequel ce canal
est extrêmement long , son insertion est plus
éloignée du pylore que dans la plupart des autres
poissons. Ellë étoit à's <j5 millimètres de cet' endroit
dans un brochet de 8o5 millimètres de longueur.
Ordinairement le canal cystique diminue un
peu de , diauvètia depuis son origine jusqu’à sa
terminaison. Le turbot offre, à cet égard, une
exception bien singulière. Il se dilate immédiatement
avant son insertion en une seconde vésicule,
qui reçoit une partie des canaux hépatiques,
et dont le fond adossé à l’intestin s’ouvre dans
sa cavité, par un canal très-court, percé à 7 centimètres
du pylore. De sorte que dans cet animal
l ’intestin ne reçoit pas une goutte de bile qui
n’ait pu séjourner quelque temps dans l’un ou
l’autre de ces réservoirs.
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A R T I C L E IV,
Du pancréas et de ses conduits.
A. Du pancréas.
Dans Yhomme on a donné le nom de pancréas
à une glande conglomérée, de la nature des salivaires
, située dans la cavité abdominale , et
dont l’humeur est versée, par un conduit excréteur
particulier , dans le commencement de l’intestin.
Elle s’étend de la rate au duodénum,
derrière l’estomac, et entre les lames du mésocolon.
D’abord étroite et mince, elle devient peu-
à-peu plus épaisse, jusque vers l’arc qui forme
cet intestin du côté gauche , endroit ou elle s’élargit
aussi beaucoup. Les .lames du mésocolon
la recouvrent en grande partie, et ne laissent à
nu que la face postérieure. On n’y trouve point
d’autre enveloppe. Sa couleur est d’un rouge
clair, tirant sur le jaune, et sa structure semblable
à celle des salivaires, c’est-à-dire composée
de grains extrêmement fins, réunis par un tissu
cellulaire , d ’abord en grains plùs forts, puis en
-lobules et en lobes. Chaque grain paroît former,
après une injection heureuse, une petite cellule ,
dont les parois semblent toutes composées de
vaisseaux sanguins, et dans laquelle prend naissance
une des radicules du -canal excréteur. *
Dans les autres mammifères, les oiseaux et