ligne moyenne, ou bien écarter l’un de l’autre les
os pharyngiens.
7°. Enfin nous devons décrire, parmi les muscles
fiui appartiennent à ces os, une paire de muscles
greles et longs , qui se portent de l’extrémité inférieure
et antérieure des os pharyngiens , à une
apophyse qui répond à l’os intermédiaire du dernier
arc. Ils tirent les os pharyngiens en avant.
B. Dans les reptiles.
C’est dans Vacholotl, espèce de salamandre à
branchies , ou de proteus du Mexique , que nous
avons le mieux distingué ce mécanisme. Nous
avons dit que les panaches , qui constituent ses
branchies, étoient suspendus à quatre arcs cartilagineux
, semblables à ceux qui supportent les lames
dans les branchies des poissons, et dentelés comme
eux sur leur bord interne. L’extrémité supérieure
de ces arcs tient aux vertèbres cervicales, et l’inférieure
vient se joindre à l’extrémité des cornes
de l’hyoïde , qui remplace , dans ce cas-ci, les os
intermédiaires décrits dans les poissons. Le même
hyoïde s’unit par son extrémité antérieure à deux
petits arcs également cartilagineux, comparables
à ce que nous avons appelé branches hyoïdes
dans les poissons, qui sont attachés par leur bout
superieur aux fcôtés de la base du crâne , et servent
ainsi à suspendre l’hyoïde et à l’assujettir.
Ces derniers ares, ceux des branchies, l’hyoïde,
les panaches même sont mis en mouvement par
A.rt. IV. Mécanisme de la respiration.
des muscles particuliers , dont nous allons donner
l’aperçu.
Les premiers ont chacun un muscle très-fort,
qui descend de la base du crâne , le long de leur
côté convexe, jusqu’à leur extrémité inférieure.
Ils ont pour usage d’ouvrir les arcs branchiaux,
en éloignant cette extrémité de la voûte du palais.
Les arcs des branchies sont rapprochés l’un de
l’autre par un muscle dont l’attache postérieuie
est à l’extrémité inférieure du dernier , qui s’avance
sous celle des trois autres, arcs, et leur
envoie à chacun une languette.
Il a pour antagoniste un petit muscle fixé d urt
eôté à l’extrémité inférieure des branches hyoïdes,
et qui se porte en arrière jusque sous le premier
arc des branchies, auquel il s’attache, vis-à-vis de
la languette du précèdent.
L’hyoïde est tiré en avant, ou porte en arrière
par deux génio-hyoïdiens , et par autant de pubio-
hyoïdiens, qui remplacent à la fois, comme dans
les salamandres, les sterno-hyoïdiens, et les droits
du bas-ventre. Il est soulevé par un muscle semblable
au mylo hyoïdien de ces memes animaux.
Enfin les panaches eux-mêmes sont abaissés ou
relevés par autant de paires de muscles, qui s’attachent
supérieurement et inferieurement à la
çonvexité des arcs des branchies, et dont les autre»
points fixes sont à la base de ces panaches.
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